Un lien entre allergie et maux de gorge?

Allergique? Le nez qui coule, les yeux qui piquent, les éternuements? Faut-il ajouter les maux de gorge à cette liste de symptômes désagréables?

Allergie: quel impact sur notre gorge?

L'allergie correspond à une réaction excessive de notre corps face à certaines substances, les allergènes, considérés à tort comme nocifs. En cas d'allergie respiratoire liée aux pollens ou aux acariens, la gorge est irritée et des lésions apparaissent au niveau des muqueuses. Une véritable porte d'entrée pour les infections virales ou bactériennes.

Faut-il craindre les angines à répétition?

Les personnes allergiques sont-elles pour autant condamnées à vivre le mouchoir dans une main et une boîte de pastilles pour la toux dans l'autre? Pas forcément. Lors d'une réaction allergique, il y a inflammation, fragilisation, et donc davantage de risques d'infection. Mais ce risque est-il important? "Lorsqu'un patient se plaint de maux de gorge à répétition, nous effectuons en général un test pour les allergies", explique le Dr Caroline de Toeuf, médecin ORL aux Cliniques universitaires Saint-Luc. "Les maux de gorge à répétition ne sont toutefois pas forcément liées aux allergies. Il s'agit d'un élément favorisant plutôt que d'une réelle cause directe". Pas de panique donc si vous êtes allergique.

Traiter ses allergies?

Aux portes de l'hiver, les pollens et autres graminées disparaissent enfin. Mais les acariens, eux, continuent à vous guetter, bien tapis dans les moquettes des chambres surchauffées. Vous voulez prendre les choses en main? Trois solutions. Eviter les allergènes est bien entendu le meilleur moyen. Plus facile à dire qu'à faire! Il reste donc les traitements symptomatiques (comme les antihistaminiques) ou la désensibilisation, le seul traitement qui permet de supprimer le problème allergique. La désensibilisation est toutefois un traitement à long terme et s'étale en général sur plusieurs années. A vous de voir si cela en vaut la peine.

Merci au Dr Caroline de Toeuf, médecin ORL aux Cliniques universitaires Saint-Luc pour sa collaboration à cet article.

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