Publié le 23/02/2011 à 23:11
Des chercheurs américains et européens ont découvert deux nouveaux gènes associés à la maladie d'Alzheimer. Un bond en avant pour la recherche.
Bien que les causes directes de la maladie d'Alzheimer restent inconnues, la prédisposition génétique - principalement due à l'altération du gène de l'apolipoprotéine E (ApoE) - est clairement considérée comme un facteur de risque. Des équipes de chercheurs américains et européens ont collaboré au cours d'une vaste étude (1) afin d'approfondir cet aspect de la maladie d'Alzheimer.
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont réuni les données d'anciennes et de nouvelles recherches afin de définir un échantillon de 35.000 personnes, dont 8.371 étaient atteintes de la maladie d'Alzheimer. Le but: Comparer les génomes - l'ensemble du matériel génétique - de ces personnes pour y trouver une variation génétique qui aurait un lien avec la maladie d'Alzheimer. Résultat: deux nouveaux gènes associés à la maladie d'Alzheimer ont été découverts.
Face à des facteurs de risque comme l'âge ou le statut ApoE, ces gènes ne semblent toutefois que peu influencer l'apparition de la maladie. Ils ne permettraient donc pas de prévoir les risques de développer un Alzheimer. L'intérêt de cette découverte réside en fait principalement dans les possibilités qu'elle offre dans le domaine de la recherche. Elle pourrait en effet permettre de mieux comprendre les causes et le fonctionnement de la maladie d'Alzheimer. De nouveaux moyens de prévention et peut-être même de nouveaux traitements pourraient dès lors être mis au point sur cette base.
Il faut toutefois relativiser ces résultats. Cette découverte offre de nouvelles possibilités à la recherche, bien sûr, mais au niveau individuel les applications sont inexistantes. Selon Nancy L. Pedersen, chercheuse à l'Institut suédois Karolinska (2), il faut donc se concentrer sur les facteurs de risque contrôlables: l'alimentation, l'activité physique et mentale par exemple.
Partager et imprimer cet article
L'obésité pourrait en effet contribuer à la vulnérabilité des tissus neuronaux. Le maintien d'un IMC normal pourrait donc aider à préserver la structure du cerveau chez d...
Lire la suiteEn affectant progressivement la mémoire et les capacités cognitives, la maladie d’Alzheimer peut rendre la communication difficile entre le patient, ses proches et le...
Lire la suitePourquoi papy ne me reconnaît plus? Pourquoi se comporte-t-il parfois bizarrement? Ces questions ne sont pas rares dans la bouche des enfants dont l’un des grands-paren...
Lire la suiteIl n’est pas toujours évident de bien communiquer avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Dans les premiers temps, elle cherche ses mots, utilise un nom...
Lire la suiteCe test pourrait constituer une nouvelle avancée dans la détection précoce de la maladie d'Alzheimer, la forme la plus courante de démence. Un médicament qui ralentit la...
Lire la suiteEntre 2004 et 2019, la démence s’est progressivement hissée parmi les causes de décès les plus importantes en Belgique. C’est ce qui ressort de nouvelles analyses de l’in...
Lire la suitePierre Missotten, chercheur en psychologie de la sénescence à l’ULg
Paco Roca, auteur et dessinateur de la bande dessinée «Rides»
Michelle Thomas, responsable des bénévoles chez Alzheimer Belgique.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive