Détecter des maladies cérébrales dans le liquide lacrymal

Quelques gouttes de liquide lacrymal. C'est tout ce qu'il faut, selon Marlies Gijs, biochimiste au Centre médical universitaire de Maastricht, pour détecter des maladies cérébrales comme celle d’Alzheimer.

Quelques gouttes de liquide lacrymal. C'est tout ce qu'il faut, selon Marlies Gijs, biochimiste au Centre médical universitaire de Maastricht, pour détecter des maladies cérébrales telles que les maladies d'Alzheimer, de Parkinson et de Huntington. C'est ce qu'elle et ses collègues ont établi dans une étude pionnière.

Analyser le liquide lacrymal comme le sang

«Nous pouvons analyser le liquide lacrymal en laboratoire, comme nous le faisons actuellement avec le sang. Cela nous permet de savoir de quelle maladie vous souffrez», explique-t-elle dans l'émission "New Facts" sur Radio 1. Elle ne parle pas d'un rhume, mais de troubles cérébraux. «En particulier la maladie d'Alzheimer, mais aussi les maladies de Parkinson et de Huntington.» Pour ces maladies, des substances spécifiques à la maladie peuvent être trouvées dans le liquide lacrymal, notent les chercheurs.

Les yeux et le cerveau sont très étroitement liés

«Nous ne savons pas encore vraiment comment ces substances se retrouvent dans le liquide lacrymal», explique Marlies Gijs. Bien qu'il y ait des suppositions à ce sujet, il est connu que les yeux et la peau ne sont pas les mêmes. «On sait que les yeux et le cerveau sont très étroitement liés, ce qui n'est donc pas si surprenant. Au cours du développement embryonnaire, les yeux sont formés à partir du cerveau. Ils sont donc constitués des mêmes cellules.»

Source: https://www.vrt.be/vrtnws/nl/2023/12/04/alzheimer-huntington-parkinson-opsporen-traanvocht/

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