Guy Blondeel, auteur de "Mon Aloïsa"
Guy Blondeel a accueilli chez lui son beau-frère, Jacques, atteint de la maladie d'Alzheimer. De cette expérience, il a tiré un roman-témoignage: Mon Aloïsa.
"Mon beau-frère a la maladie d'Alzheimer. Il vivait chez sa femme jusqu'à ce que la situation se dégrade et que son épouse, qui avait le même âge que lui et une santé défaillante, n'en puisse plus. Il n'y avait alors plus d'autres solutions que de trouver une institution. Comme ma belle-soeur devait être aidée mais que moi et ma femme n'étions pas enthousiasmés par l'idée du placement, nous lui avons proposé de prendre Jacques chez nous une semaine sur trois. Cela a suffit. Puis, nous l'avons accueilli une semaine sur deux jusqu'à ce qu'il fasse une terrible crise alors qu'il était auprès de son épouse. À partir de ce moment, nous l'avons pris à la maison à temps plein."
"Accueillir Jacques a été une expérience merveilleuse. Pouvoir faire ce chemin, comprendre toutes ces choses, comprendre qu'on a tout à apprendre, et particulièrement la patience. Finalement, nous aurons pu offrir à Jacques trois ans de vie familiale supplémentaire. Bien sûr, il y a des difficultés, des problèmes... mais il y a aussi tout le bonheur à trouver des solutions. Il faut aussi trouver son bonheur dans le bonheur des autres, dans une parole, dans un regard... et quand on en arrive là, alors vivre une expérience pareille est merveilleux. Il y a un proverbe chinois qui dit: "Il vaut mieux allumer une bougie plutôt que de maudire l'obscurité". Il faut voir la petite flamme qui danse, qui éclaire, qui réchauffe et trouver le bonheur là où il est."
"Suite à cette expérience, j'ai écrit un roman-témoignage "Mon Aloïsa". Le but était de présenter les difficultés qu'on peut rencontrer avec une personne touchée par l'Alzheimer et de proposer ce que je pense être des solutions. Comment on peut vivre cela et y trouver du bonheur. Je me sens une obligation morale de témoigner pour aider les gens. Si je peux aider d'autres personnes en témoignant, je le fais très volontiers."
Partager et imprimer cet article
Une concentration élevée d'homocystéine est considérée comme un facteur de risque cardiovasculaire. Elle est également suspectée, depuis quelques années, d'être étroite...
Lire la suiteL'expérience en question portait sur des souris chez qui les scientifiques avaient la possibilité de déclencher une démence dégénérative par...
Lire la suiteIls sont pour la plupart parfaitement intégrés en Belgique et ont souvent vécu plusieurs années sur notre sol. Pourtant, certains immigrés maîtrisent mal le français ou l...
Lire la suiteOn le sait, le diagnostic de la maladie d’Alzheimer ne repose sur aucun examen sanguin ou radiologique… Ce sont avant tout les symptômes du patien...
Lire la suiteCe test pourrait constituer une nouvelle avancée dans la détection précoce de la maladie d'Alzheimer, la forme la plus courante de démence. Un médicament qui ralentit la...
Lire la suiteEntre 2004 et 2019, la démence s’est progressivement hissée parmi les causes de décès les plus importantes en Belgique. C’est ce qui ressort de nouvelles analyses de l’in...
Lire la suiteCancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive