Covid-19

---

NEWS

Publié le 09/10/2023 à 12:27

Les Belges achètent massivement des tests covid: est-ce vraiment nécessaire?

En septembre, le nombre de tests en vente libre a été le plus élevé depuis le mois de juillet de l'année dernière. «Il n'est pas mauvais de savoir, mais les résultats ne doivent pas influencer votre comportement», déclare le Pr Steven Van Gucht dans Het Nieuwsblad.

La forte augmentation du nombre d'autotests vendus est frappante parce qu'il n'y a plus de conséquences associées à une infection au covid. «Je suis coincé avec quelque chose, je fais un test, il est négatif et tout va bien: c'est une mauvaise interprétation», déclare le virologue Steven Van Gucht de Sciensano. «Même s'il ne s'agit pas du covid, il vaut mieux rester chez soi. Sur base des symptômes, vous devriez déjà prendre cette décision. En effet, la grippe peut également rendre les gens très malades, et le VRS (virus respiratoire syncytial) présente également des risques pour les personnes âgées.» Même si les symptômes sont légers, il vaut mieux être prudent. «Je comprends qu'il ne soit pas évident de rester à la maison pendant une semaine avec des symptômes légers, mais il est alors sage de porter un masque et de ne pas se rendre dans une maison de repos», déclare Steven Van Gucht.

Absurde de stocker les autotests covid?

Est-il donc absurde que les Belges stockent à nouveau massivement ces autotests? «Il n'y a rien de mal à cela en soi, car il est toujours utile de savoir ce que l'on a», explique le virologue. «J'en ai aussi dans mon armoire à pharmacie, par curiosité, lorsque je ressens quelque chose. Ce n'est certainement pas une mauvaise chose que les gens continuent à le faire, parce que cela montre qu'il y a encore beaucoup de sensibilisation autour du covid. Mais si c'est négatif, cela n'a pas nécessairement d'impact sur votre comportement.»

Covid: le retour du masque buccal?

Par ailleurs, il est possible que l'obligation de porter un masque buccal soit réintroduite dans les hôpitaux, par exemple, cet hiver. La clé de cette décision est entre les mains du Conseil supérieur de la santé et des hôpitaux eux-mêmes.