Publié le 12/10/2022 à 15:08
«Le tableau clinique de l'omicron, le variant de la Covid-19 qui est encore dominant, est très différent de ses prédécesseurs. Les variants antérieurs pénétraient plus profondément dans les voies respiratoires, entraînant des infections plus graves. Un plus grand nombre de personnes se sont retrouvées en soins intensifs ou ont eu besoin d'une ventilation», explique le biostatisticien Geert Molenberghs (UHasselt) dans Het Laatste NIeuws. En d'autres termes, l'omicron est moins agressif, mais toujours très contagieux.
«Dans les modèles de fin août, on a vu qu'il y aurait une vague d'automne. Dès le mois de septembre, nous avons vu qu'elle allait effectivement démarrer. L'année dernière, nous avions déjà constaté que les chiffres commençaient à augmenter à la fin du mois de juillet, nous avons donc une avance d'environ six semaines cette année», précise le Pr Molenberghs. Selon le biostatisticien, il est difficile de prédire quand cette vague atteindra son pic. «Je parle en deux temps, mais il est probable que nous atteignions le pic à la fin de ce mois ou dans le courant du mois de novembre.»
Il s'agit également de savoir si un nouveau variant prendra le relais. Aujourd'hui, l'omicron-BA.5 est toujours dominant. Le nouveau venu BQ.1, également un sous-variant de l'omicron, pourrait prendre la relève. Ce variant est observé dans le monde entier. «Et si cela se produit, il n'y a pas encore de raison de paniquer, car nous restons dans la famille omicron», a déclaré Geert Molenberghs à Het Laatste Nieuws.
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