Les données montrent que les personnes hospitalisées pour une grippe présentent un risque accru de problèmes de santé à long terme, similaire à celui des personnes souffrant d'une covid longue (syndrome post-Covid-19)(1). Bien que les symptômes associés à cette «longue grippe» semblent être plus concentrés sur les poumons que les symptômes de la covid, dans les deux cas, le risque de décès et d'invalidité est plus élevé dans les mois qui suivent l'infection que dans les 30 premiers jours.
«Il est très clair que la grippe pulmonaire est pire que la grippe, et que la covid pulmonaire est pire que la covid», a déclaré le Dr Ziyad Al-Aly, épidémiologiste clinique à l'université Washington de St Louis (Missouri), qui a dirigé l'étude. Il a été motivé pour étudier ce phénomène après avoir constaté à quelle échelle les personnes guéries de la covid restaient malades pendant de longues périodes. «Il y a cinq ans, il ne me serait pas venu à l'esprit d'explorer la possibilité d'une "longue grippe". Mais l'une des leçons les plus importantes que nous avons tirées de cette pandémie est qu'un virus dont nous pensions tous au départ qu'il ne pouvait causer qu'une maladie à court terme laisse des millions de personnes avec une covid longue», a-t-il déclaré dans le Guardian. «Nous nous sommes demandé si cela pouvait se produire avec d'autres affections. Par exemple, cela pourrait-il également se produire avec la grippe?»
L'étude, publiée dans le Lancet Infectious Diseases, a révélé que, si les patients atteints de la covid couraient un plus grand risque de décès ou de réadmission à l'hôpital au cours des 18 mois suivants, les deux infections (la grippe et la covid) comportaient un risque important d'invalidité et de maladie permanentes.
Sources: https://www.theguardian.com/society/2023/dec/14/long-flu-study-finds-flu-patients-at-higher-risk-of-longer-term-illness, (1)https://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099(23)00684-9/fulltext.
Des chercheurs écossais ont étudié le risque d'hospitalisation pour Covid-19 chez les prestataires de soins et leur foyer.
L'étude a été menée auprès de 158 445 prestataires de soins, dont 90 733 (57,3 %) sont entrés en contact direct avec des patients, et 229 905 proches parents.
Pour la plupart des médecins en contact direct avec les patients et pour leur famille, le risque absolu estimé d'hospitalisation pour la Covid-19 était inférieur à 0,5 %, mais le risque était de 1 % et plus chez les soignants masculins âgés présentant une comorbidité.
Les professionnels de la santé et leur foyer représentaient un sixième des cas de Covid-19 admis à l'hôpital. Bien que le risque absolu d'hospitalisation soit généralement faible, les professionnels de la santé en contact direct avec des patients Covid et les membres de leur famille présentaient un risque d’admission pour Covid-19 deux ou trois fois plus élevé.
https://www.bmj.com/content/371/bmj.m3582
Pendant toute la durée de la pandémie, Sciensano a enregistré 39 quatrièmes infections, deux cinquièmes infections et une personne avec pas moins de six infections par la Covid-19.
Les réinfections, espacées de 90 jours, se produisent principalement lorsque les virus se multiplient et mutent. Cela se produit avec les virus courants du rhume, mais aussi avec les nouveaux variants du corona, comme les delta ou omicron BA.1 et BA.2.
«Les mutations peuvent contourner notre système immunitaire pendant une courte période», explique Steven Callens, professeur de maladies infectieuses à l'UZ Gent. «Un virus muté pénètre dans l'organisme et se lie à d'autres récepteurs que le variant précédent. Les cellules mémoire que nous avons constituées après l'infection précédente ne reconnaissent pas le virus immédiatement. Ce n'est qu'après un certain temps qu'elles se multiplient à grande vitesse et produisent des dizaines de milliers de cellules protectrices. Certaines d'entre elles restent ensuite inactives jusqu'à ce qu'elles rencontrent à nouveau le même agent pathogène.» «Si le temps entre deux infections augmente, et nous parlons d'environ deux mois, vous avez les mêmes chances de retomber malade qu'avec la première infection. Vous pouvez également être infecté à nouveau par le même variant. C'est pourquoi l'immunité de groupe n'a jamais été une option envisageable.»
Source: https://www.demorgen.be/tech-wetenschap/hoe-vaak-kun-je-eigenlijk-met-corona-worden-besmet~b74b63dc/
Suite aux mesures de confinement prises par le gouvernement, le télétravail s’est généralisé et les écoles ont fermé. Nombreux sont ceux et celles qui doivent du coup jongler entre leur travail et leur rôle de parent. Pas évident de gérer les demandes d’attention des chérubins tout en avançant sur un dossier urgent! Deux chercheuses de l’UCLouvain mettent en garde contre le burn-out parental et donnent quelques conseils pour gérer au mieux la situation.
1. Faites-vous confiance en tant que parent: vous y êtes arrivé(e) jusqu’ici. Pas de raison que ça change!
2. Privilégiez les moments de qualité: vos enfants sont à la maison, certes, mais vous ne devez pas pour autant passer tout votre temps avec eux! Donnez plutôt la priorité aux activités où vous prenez tous du plaisir à être ensemble. Pour le reste, concentrez-vous sur votre travail.
3. Repensez les règles et faites preuve de souplesse: à situation exceptionnelle, disposition exceptionnelle! N’hésitez pas à assouplir certaines règles.
4. Mettez les enfants à contribution: répartissez les tâches au sein de la famille, et laissez les plus petits choisir ce qu’ils doivent faire pour un maximum de motivation.
5. Structurez la journée de vos enfants: préparez un planning qui détaille les activités qu’ils auront à faire pendant la semaine, et pensez à y inclure des moments où ils s’occupent seuls!
6. Improvisez: saisissez les moments lorsqu’ils se présentent pour les vivre pleinement.
7. Soyez pragmatique dans votre éducation: ce n’est certainement pas le moment d’entrer en conflit avec vos enfants. Établissez une liste des comportements (exceptionnellement) acceptables et intolérables pour mettre les choses au clair.
8. Acceptez de ne pas être parfait(e): vous jonglez avec les rôles, mais à l’impossible nul n’est tenu! Vous n’êtes pas irréprochable, et dans une telle situation, c’est bien naturel. Vous n’êtes pas un mauvais parent pour autant.
9. Veillez l’un sur l’autre: coordonnez-vous avec votre conjoint(e), même si l’un de vous continue à travailler à l’extérieur pour optimiser la situation et vous soutenir l’un et l’autre au mieux.
10. Soufflez: si vous êtes sur le point de craquer, faites une pause et prenez un peu de temps pour vous pour souffler.
Source: UCLouvain
Une campagne de sensibilisation autour du vaccin contre le coronavirus est nécessaire afin d’augmenter la proportion de travailleurs vaccinés dans le secteur des soins de santé. La réticence est encore très marquée dans ce dernier, d’après le prestataire de services en ressources humaines, Liantis.
« Bon nombre de nos médecins du travail constatent que, dans les centres de soins, pas mal de fausses informations entourent le vaccin contre le coronavirus. L’efficacité du produit est remise en cause, entraînant un regain de méfiance », commente Sylvia Vanden Avenne, médecin contrôle en chef chez Liantis.
D’après une précédente enquête sur le vaccin, il ressort qu’à peine la moitié des collaborateurs des soins de santé se feront administrer la dose. « Les institutions de soins se démènent pour obtenir un taux de vaccination aussi élevé que possible au sein de leur établissement. Certaines promettent même des jours de congé supplémentaires ou d’autres récompenses. Il serait donc naïf de penser que nous allons atteindre un taux de 100% sans faire le moindre effort », poursuit Mme Vanden Avenne.
Une campagne de sensibilisation et d’information est donc nécessaire, selon Liantis. « Les autorités ont certes prévu des séminaires en ligne, mais nous constatons que de nombreux travailleurs se posent encore des questions.
Quel est l’impact du vaccin sur mes allergies? Quels sont les composants précis du produit? Nous devons pouvoir répondre à leurs interrogations personnelles dans les plus brefs délais. Ils ont déjà souffert pendant des mois, alors nous voudrions qu’ils puissent obtenir simplement une réponse à leurs préoccupations individuelles », estime-t-on chez Liantis.
Source : Belga
Depuis quelque temps, la Covid-19 semble être passée à la trappe, entre une lassitude générale suite à 3 années de pandémie, des actualités qui inquiètent, et la fin des dernières restrictions qui sont l’écho d’une évolution plutôt favorable dans nos contrées.
Cependant, rien qu’en Belgique, plus de 100 cas sont encore répertoriés en moyenne chaque jour. En outre, nous ne sommes pas à l’abri de l’apparition de nouveaux variants dans le futur, d’autant plus que le coronavirus continue de circuler tout autour du globe. Si un relâchement est enfin permis dans certains pays, il est crucial de rester vigilant et de garder une bonne hygiène, pour limiter le risque de contamination.1
La Covid-19 se propage principalement via les gouttelettes respiratoires transmises:
Aujourd’hui, c’est au sein-même des ménages que se propage majoritairement la Covid-19. Une étude a récemment démontré un lien entre la présence du virus sur les mains et surfaces domestiques fréquemment touchées et le risque d'infection de l’entourage. Ces résultats mettent en lumière l’importance d’une bonne hygiène chez soi. En particulier, il est important de se laver fréquemment les mains à l’eau savonneuse, et de désinfecter régulièrement les surfaces souvent utilisées. Si un proche est malade ou présente des signes d’infection, il est préférable d’instaurer une distanciation de 1m50, voire d’utiliser des masques pour enrayer la propagation de la Covid-19 au sein de la famille.3
Si vous souffrez vous-même d’une infection respiratoire, pensez à vous et aux autres, et portez un masque dans les transports et autres lieux publics. Lors de la première année de la pandémie, le port du masque (ainsi que les différentes mesures d’hygiène) a permis d’éviter l’épidémie annuelle de grippe! C’est une mesure efficace, et facile à mettre en place.1 Vous pouvez également utiliser des solutions buccales antiseptiques, afin de limiter le développement du virus au sein de votre organisme. Des données suggèrent que ce type d’intervention pourrait également avoir une action préventive.4
Références 1No, the COVID-19 Pandemic Isn’t Over. Cleaveland Clinic. May 25, 2023. 2Desye B. COVID-19 Pandemic and Water, Sanitation, and Hygiene: Impacts, Challenges, and Mitigation Strategies. Environ Health Insights. 2021 Jul 14;15:11786302211029447. doi: 10.1177/11786302211029447. PMID: 34345174; PMCID: PMC8283044. 3Derqui N. et al., Risk factors and vectors for SARS-CoV-2 household transmission: a prospective, longitudinal cohort study. The Lancet Microbe Volume 4, issue 6, e397-e408, June 2023. 4Kanagalingam J., et al., Practical use of povidone-iodine antiseptic in the maintenance of oral health and in the prevention and treatment of common oropharyngeal infections. Int J Clin Pract. 2015 Nov;69(11):1247-56. doi: 10.1111/ijcp.12707. Epub 2015 Aug 6. PMID: 26249761; PMCID: PMC6767541
«Alors qu'il semblait que le SRAS-CoV-2 était en voie d'endémisation, les infections aux États-Unis sont de nouveau en hausse en mai 2022, et le nombre de cas signalés est probablement une sous-estimation grossière des infections réelles car de nombreuses infections ne sont pas signalées. Plusieurs facteurs permettent d'expliquer les tendances actuelles: l'émergence du sous-variant BA.2 d'Omicron et du sous-variant plus récemment identifiée appelé BA.2.12.1, la durabilité limitée de la protection contre l'infection tant par la vaccination que par une infection antérieure, et la levée des mesures (comme le port d'un masque) dans tout le pays.»
«Si de nombreuses questions subsistent quant à l'avenir de la pandémie, il est clair que le SRAS-CoV-2 ne sera pas complètement éradiqué. Cela signifie que nous devons continuer à nous adapter à la vie avec la Covid-19 et reconnaître qu'au cours de la prochaine phase de la pandémie, il y aura des moments où la transmission dans la communauté sera faible et où les précautions pourront être "réduites " et des moments où la transmission augmentera et où il faudra faire davantage pour atténuer les effets.»
«Si la Covid-19 évolue vers l'endémicité, la vie quotidienne n'en sera pas perturbée. Mais comme la transmission se poursuit et que l'on estime que 10 à 30 % des personnes présentent des symptômes pendant une longue période après l'infection, cette question devra faire l'objet d'une attention particulière afin de mieux définir le syndrome et les interventions possibles. Les données suggèrent que la vaccination peut réduire le risque d’infection pulmonaire et donc continuer à se concentrer sur l'amélioration de la couverture vaccinale devrait rester la pierre angulaire de la prévention et du contrôle du virus, non seulement au niveau local, mais aussi au niveau mondial.»
Source: https://jamanetwork.com/journals/jama/fullarticle/2793011
Les mesures ont été renforcées dans le pays. Retrouvez, ci-dessous, les dernières recommandations du gouvernement fédéral.
Vous êtes libre de voyager. Les voyages à l'étranger ne sont pas interdits, mais fortement déconseillés.
Si vous utilisez les transports en commun et que vous avez plus de 12 ans, portez un masque ou une écharpe couvrant à la fois la bouche et le nez.
Vous ne pouvez pas être dans la rue entre minuit et 5h du matin.
Le télétravail est obligatoire si votre fonction le permet.
Les commerces non-essentiels ferment leurs portes. Toutes les activités qui exigent de la proximité (coiffure, esthétique...) cessent. Tous les cafés et restaurants sont fermés, mais il est toujours possible d'acheter des repas à emporter jusqu'à 22h. Les magasins de nuit ferment à la même heure. La vente d'alcool n'est plus autorisée après 20h. Les marchés restent ouverts, mais uniquement pour la vente de produits essentiels.
Il est encore possible d'avoir des contacts rapprochés avec une seule personne. La distance de sécurité d'un mètre cinquante ne doit pas être respectée. Inviter une personne chez soi est permis, mais pas plus. Les rassemblements à l'extérieur se limitent à quatre, avec le respect de la distance de sécurité.
Les crèches restent ouvertes. Les cours en présentiel sont suspendus jusqu'au 15 novembre pour les élèves du primaire et secondaire. Pour les étudiants en haute-école et à l'université, tous les cours se feront à distance jusqu'en janvier, sauf pour les BAC 1 qui pourront peut-être revenir sur place plus tôt.
L’objectif du projet de recherche COVIMPACT mené par Sciensano est d’approfondir nos connaissances sur le Covid de longue durée et les effets à long terme d’une infection sur la santé physique, mentale et sociale. Il existe cependant plusieurs définitions du Covid long.
Parmi les guides de pratique clinique actuels du Covid de longue durée, ceux du NICE (National Institute for Health and Care Excellence) sont fortement utilisés: les symptômes persistent ou se développent plus de trois mois après l’infection. Selon cette définition, 47% des participants déclarent avoir encore au moins un symptôme 3 mois après leur infection Covid-19, et 32% après 6 mois. Ces pourcentages sont basés sur les déclarations des participants. Six mois après une infection, la fatigue/l’épuisement est le symptôme persistant le plus fréquent chez les participants souffrant d’un Covid long (50%). Les autres symptômes persistants les plus fréquents après six mois sont :
Au total, 23% des participants déclarent avoir été diagnostiqués d’un Covid long par un professionnel de la santé six mois après leur infection. Ces différentes proportions représentent un cumul des cas sur la durée de l’étude et ne peuvent pas être simplement extrapolées à l’ensemble de la population belge infectée.
«Ces proportions sont influencées par la définition utilisée du Covid de longue durée ainsi que par le profil des participants au projet de recherche. On constate par exemple que la proportion du Covid long varie de 5% à 80% dans différentes études internationales, en fonction de la définition utilisée. Nos résultats sont similaires à ceux observés dans d’autres études qui appliquent les mêmes définitions et conditions», précise Pierre Smith, chercheur chez Sciensano.
À ce stade de la longue trajectoire de la pandémie, beaucoup de gens connaissent les symptômes classiques d'une infection au Covid-19: mal de gorge, toux désagréable, congestion, fièvre et fatigue excessive. Mais un petit groupe de personnes présente également des symptômes moins courants, qui peuvent ressembler à ceux des livres pour enfants: langue noire poilue, orteils violets, cicatrices sur le visage.
«Toute maladie infectieuse présente des symptômes communs et inhabituels», explique le Dr Mark Mulligan, spécialiste des maladies infectieuses au NYU Langone Health. «Et lorsque nous en saurons plus sur le coronavirus, dit-il, nous pourrons mieux comprendre les causes sous-jacentes de ces symptômes rares - mais jusque-là, il s'agit surtout de suppositions.» Les symptômes notables font partie du Covid depuis le début de la pandémie – la perte du goût et de l'odorat est devenue un signe inquiétant de la maladie. Le Covid peut également perturber le cycle menstruel, un effet secondaire que certaines femmes ont également signalé après la vaccination.
Une étude portant sur plus de 60.000 personnes testées positives au Covid-19 a révélé qu'un faible pourcentage d'entre elles souffraient de bourdonnements d'oreilles, de douleurs oculaires, d'éruptions cutanées, de marques rouges sur le visage ou les lèvres, de perte de cheveux et de douleurs articulaires inhabituelles. Une analyse plus large portant sur plus de 600.000 personnes en Grande-Bretagne a montré qu'une fraction des personnes atteintes du Covid ont également développé des plaies et des ampoules violettes sur leurs pieds et des engourdissements sur tout le corps, entre autres.
Les médecins ne savent pas exactement pourquoi seules certaines personnes développent ces symptômes inhabituels. La génétique pourrait jouer un rôle, selon le Dr Mulligan; le statut vaccinal pourrait également avoir une incidence, car une personne non vaccinée pourrait souffrir d'une infection plus grave, ce qui pourrait entraîner une évolution différente des symptômes. Les scientifiques ont également découvert que le coronavirus peut pénétrer dans la circulation sanguine chez une minorité de personnes, ce qui signifie qu'il est possible que le virus envahisse divers organes du corps et provoque des symptômes au-delà des voies respiratoires, a déclaré le médecin au New York Times.
Source: https://www.nytimes.com/article/unusual-covid-symptoms.html
Une nouvelle enquête menée en février par Harmony Healthcare IT auprès de 2040 milléniaux (âgés de 23 à 39 ans) a révélé que 69 % des personnes interrogées ont cherché en ligne des conseils en matière de santé et de médecine au lieu d'aller chez le médecin, et qu'un quart des personnes interrogées font confiance à Google pour diagnostiquer avec précision leurs symptômes. De même, une forte majorité (83 %) fait ses propres recherches, même après avoir entendu les conseils de son médecin, et 42 % font plus confiance à leurs propres recherches qu'à celles de leur médecin.
Fournir des ressources en ligne fiables
WebMD a été le site en ligne le plus consulté. Il a été utilisé par 71 % des personnes interrogées, suivi des articles d'actualité (27 %), de YouTube (26 %), des applications de santé (23 %), de FamilyDoctor.org (18 %), de Reddit (18 %) et de Everyday Health (16 %).
« En tant que médecins, nous devons nous assurer que nous fournissons les bonnes sources en ligne à consulter par les patients, qu'elles sont fiables et qu'elles ne sont pas biaisées sur le plan commercial ou professionnel », a déclaré le directeur du département de médecine cardiovasculaire de la Mayo Clinic, Amir Lerman.
La télémédecine en vogue
« Nous avons constaté que près de la moitié - 41 % - des personnes interrogées ont déclaré qu'elles préféraient consulter leur médecin virtuellement, ce qui correspond à la commodité que la télésanté apporte aux patients », a-déclaré M. Lerman.
« Une partie du travail peut être effectuée avant le rendez-vous grâce à l'augmentation des plateformes et des applications de santé numérique », a-t-il déclaré. Par exemple, « nous nous efforçons de réaliser une partie du bilan cardiaque à domicile en utilisant des appareils qui peuvent transmettre certaines des informations du patient à l'avance. »
L'impact de l'insécurité financière
Bien que davantage de milléniaux aient consulté un médecin généraliste, 43 % d'entre eux ont déclaré avoir ignoré un problème de santé, et 33 % ont dit l'avoir ignoré pendant plus d'un an.
En effet, près d'un quart (24 %) des personnes interrogées ont déclaré avoir contracté de nouvelles dettes médicales depuis le début de la pandémie, 28 % d'entre elles faisant état d'une augmentation de plus de 1 000 dollars.
De nombreux milléniaux ne veulent pas se faire vacciner
La vaccination est un sujet brûlant pour les Américains en général, et les milléniaux ne font pas exception. Seulement un peu plus de la moitié (55 %) des personnes interrogées ont déclaré qu'elles se feraient vacciner contre le Covid-19, un quart ont déclaré qu'elles ne le feraient pas et un cinquième n'étaient pas sûres.
« Les milléniaux qui ont déclaré qu'ils ne se feraient pas vacciner étaient plus susceptibles de ne pas avoir de médecin traitant et d'obtenir des conseils médicaux en ligne plutôt que par l'intermédiaire d'un professionnel de la santé », a déclaré Collin Czarnecki, chercheur ayant contribué à l’enquête.
« Nos données montrent que les milléniaux se fient beaucoup à Internet pour obtenir des informations médicales, mais aussi que la désinformation joue beaucoup, ce qui peut avoir un impact sur leur opinion quant à l'opportunité de se faire vacciner », a-t-il ajouté.
Source : WebMD
L'infection par la covid-19 est beaucoup moins effrayante aujourd'hui et plus courante qu'il y a trois ans. De nombreuses personnes l'ont contractée non pas une fois, mais deux, trois ou même plus. En général, les infections répétées ne sont pas aussi graves que la première fois, ce qui conduit à un sentiment d’impunité quant à la possibilité de contracter la covid-19 à plusieurs reprises.
Alors que le nombre de cas continue d'augmenter et que de nouveaux variants apparaissent sur la scène, les experts avertissent que les infections répétées peuvent avoir des effets cumulatifs et durables. Selon le Dr Robert Murphy, professeur de médecine et Directeur exécutif de l'Institut Havey pour la santé mondiale à l'École de médecine Feinberg de Northwestern, les premières données montrent que si vous avez été infecté par la covid-19, toutes sortes de problèmes peuvent survenir après une infection et une réinfection. «Nous n'en sommes qu'au début de nos connaissances à ce sujet.»
Le Dr Ziyad Al-Aly, épidémiologiste clinique à l'université de Washington à St Louis, étudie la covid long: une affection caractérisée par des effets sur la santé qui persistent après l'infection. «La réinfection continue d'avoir des conséquences», explique-t-il dans le magazine Time. Dans un article publié dans Nature Medicine en 2022, il a constaté que les personnes ayant été infectées au moins deux fois par la covid-19 présentaient davantage d'effets à court et à long terme sur la santé, notamment des problèmes cardiaques, pulmonaires et cérébraux, que celles qui n'avaient été infectées qu'une seule fois.
Mais pourquoi ces conséquences d’une réinfection? Le Dr Davey Smith, virologue et chef du service des maladies infectieuses de l'université de Californie à San Diego, explique que certaines caractéristiques, comme l'âge avancé, rendent les personnes plus vulnérables aux complications après des infections répétées. «Plus on vieillit, plus on est affecté par les virus en général, mais plus particulièrement par le SRAS-CoV-2», explique-t-il. «Chaque fois que vous contractez la covid-19, vous augmentez vos chances de contracter une infection plus grave, simplement en raison de votre âge.»
Des problèmes de santé sous-jacents dont les personnes ne sont pas nécessairement conscientes, tels que le prédiabète ou une inflammation accrue, peuvent également les exposer à un risque plus élevé après chaque infection. «Pour une personne qui est déjà sur le point de développer un diabète et qui contracte la covid-19, cela peut endommager le pancréas et le système endocrinien au point de changer les paramètres», explique M. Smith. De même, une forte inflammation avant la covid-19 pourrait augmenter le risque d'événements cardiaques tels qu'un accident vasculaire cérébral ou une crise cardiaque après l'infection.
«Nous observons des changements dans les muscles de ces patients», explique le professeur de médecine interne Michèle van Vugt. Les résultats de l'étude ont été publiés dans Nature Communications.
25 patients atteints de post-covid et 21 participants témoins en bonne santé ont participé à l'étude. Tous les participants ont dû effectuer un test de cyclisme pendant 15 minutes. Ce test de cyclisme provoque une aggravation à long terme des symptômes chez les personnes souffrant de post-covid, appelée malaise post-exercice (MPE). Le malaise post-exercice se traduit par une fatigue extrême après un effort physique, cognitif ou émotionnel. Le degré d'effort à partir duquel le malaise post-exercice se produit est inconnu et varie d'une personne à l'autre.
Les chercheurs ont examiné le sang et le tissu musculaire une semaine avant le test de cyclisme et un jour après le test. Rob Wüst, spécialiste de l'exercice physique à l'université VU, a déclaré: «Nous avons constaté plusieurs anomalies dans le tissu musculaire des patients. Au niveau cellulaire, nous avons constaté que les mitochondries du muscle, également connues sous le nom d'usines énergétiques de la cellule, fonctionnaient moins bien et produisaient moins d'énergie.» La Pr Van Vugt ajoute: «La cause de la fatigue est donc réellement biologique. Les muscles ont besoin d'énergie pour bouger. Grâce à cette découverte, nous pouvons maintenant étudier ce qui constitue un bon traitement pour les personnes souffrant de post-covid.» L'une des théories sur la post-covid est que les particules de coronavirus restent dans l'organisme des personnes l’ayant contracté. «Dans les muscles, nous ne voyons actuellement aucune preuve de cela», a déclaré la Pr Van Vugt. Les chercheurs ont également constaté que le cœur et les poumons fonctionnaient bien chez les patients. L'affaiblissement considérable de l'état de santé n'est donc pas dû à des anomalies cardiaques ou pulmonaires.
Le sport n'est pas toujours bon pour les patients atteints de post-covid. Brent Appelman, médecin-chercheur en maladies infectieuses à l'Amsterdam UMC: «Plus précisément, nous conseillons à ces patients de surveiller leurs limites physiques et de ne pas les dépasser. Pensez à des exercices légers qui n'entraînent pas d'aggravation des symptômes. La marche est une bonne chose, de même que l'utilisation d'un vélo électrique pour maintenir une certaine forme physique. N'oubliez pas que chaque patient a ses propres limites.» M. Van Vugt met en garde: «Comme les symptômes peuvent s'aggraver après un effort physique, certaines formes classiques de rééducation et de physiothérapie sont en fait contre-productives pour le rétablissement de ces patients.»
Source: https://vu.nl/nl/nieuws/2024/vermoeidheid-van-patienten-met-post-covid-heeft-lichamelijke-oorzaak
Les résultats sont clairs: «Les pays où les femmes étaient à la tête du gouvernement ont obtenu de meilleurs résultats que les pays dirigés par des hommes, avec en moyenne 39,9% de décès confirmés en moins dus à la Covid-19», a déclaré le Dr Tan. «Ce chiffre peut être attribué au fait que les femmes dirigeantes prennent des mesures rapides et décisives, qu'elles ont une vision plus large de l'impact sur la société et qu'elles sont plus réceptives aux idées novatrices». En outre, «Elles sont plus réfractaires au risque de perte de vies humaines». Tous ces éléments «jouent un rôle essentiel dans la prévention et les résultats de la pandémie».
L'étude a analysé la réponse à la pandémie de 91 nations entre janvier et décembre 2020. De nombreux pays ont adopté des approches similaires pour contenir la propagation du virus, mais il existait toutefois des différences radicales en termes de morbidité et de mortalité, même en cas de contextes socio-économique et politique similaires, comme l'Australie et la Nouvelle-Zélande. L'étude a révélé que le rapport hommes-femmes, la densité de population, l'urbanisation et la corruption politique intensifiaient la gravité de l'expérience pandémique d'un pays. À l'inverse, il a été constaté que le leadership féminin, l'éducation, la diversité religieuse et la confiance du public dans le gouvernement réduisaient les taux d'infection et de décès.
«Nous avons identifié un ensemble de caractéristiques prédéterminées et spécifiques à chaque pays qui ont influencé de manière significative les résultats de la pandémie et nous espérons que les décideurs politiques les utiliseront pour gérer les risques lors de futures urgences sanitaires», a déclaré le Dr Tan. «Nos résultats soulignent l'importance de la prévention, plutôt que du traitement, pour réduire la morbidité et la mortalité liées à la Covid-19».
Sources: https://www.nature.com/articles/s41598-022-09783-9 https://www.uq.edu.au/news/article/2022/06/female-leadership-attributed-fewer-covid-19-deaths
«L'urgence publique mondiale causée par la Covid-19 est peut-être officiellement terminée, mais la pandémie se poursuivra pendant de nombreuses années encore. Il n'est pas non plus certain que les gouvernements aient tiré suffisamment d'enseignements de l'épidémie pour être prêts à lutter contre de nouveaux microbes susceptibles de provoquer des catastrophes encore plus graves.»
Telles sont les sombres conclusions des scientifiques qui ont réagi à l'annonce, le 5 mai, que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) ne considérait plus la Covid-19 – dont plus de 7 millions de personnes sont mortes au cours des trois dernières années – comme une urgence de santé publique de portée internationale. La plupart des chercheurs se sont félicités de cette décision, car elle indique que la phase aiguë de l'épidémie de Covid-19 est désormais terminée. À son apogée, en janvier 2021, le taux de mortalité mondial dépassait les 100.000 personnes par semaine. Au début du mois de mai, il est tombé à environ 3.500.
Toutefois, les autorités sanitaires et les scientifiques ont également souligné que l'immunité contre la maladie reste de courte durée, tandis que les restrictions précédemment imposées pour empêcher les gens de s'infecter les uns les autres ont été considérablement assouplies. «De nouvelles vagues d'infection sont donc inévitables», ont-ils averti.
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