Publié le 23/02/2011 à 23:06
Faire don d'un rein de son vivant est-il risqué? Vivre avec un seul rein diminue-t-il l'espérance de vie? Une récente étude apporte des réponses encourageantes à ces deux questions.
En Belgique, la majorité des donneurs sont des personnes en état de mort cérébrale. Il est toutefois possible pour les proches des patients insuffisants rénaux de faire don d'un rein de leur vivant. Cette alternative permet de palier la pénurie d'organes disponibles, mais est également plus sûre pour le receveur. L'opération peut, être planifiée et se déroule donc dans des conditions optimales. Le risque de rejet est également moins important.
Bien que la transplantation rénale soit une opération relativement fréquente, le prélèvement d'un organe n'est pas un geste anodin. Pour évaluer ce risque, des chercheurs américains ont suivi plus de 80.000 donneurs vivants entre le 1er avril 1994 et le 31 mars 2009. 25 décès ont été enregistrés dans les 90 jours suivant l'opération. La mortalité chirurgicale des donneurs a donc été estimée à 3,1 pour 10.000. Un chiffre qui reste assez minime. Plusieurs facteurs de risque ont également pu être mis en évidence grâce à cette étude. Le risque de mortalité semble ainsi multiplié par trois chez les hommes par rapport aux femmes. L'hypertension augmente également fortement le risque de décès. L'obésité ne semble par contre pas multiplier les risques liés à cette opération.
Autre point important: après plusieurs années de suivi, le risque de décès des donneurs vivants était identique à celui de la population normale. Les donneurs de rein vivent donc aussi bien et aussi longtemps que les autres. Une donnée qui devrait rassurer et encourager les candidats au don. En Belgique, environ 800 personnes sont encore en attente d'un rein?
Partager et imprimer cet article
L'insuffisancerénale est une maladie dont les implications sont souvent lourdes, en particulier pour les enfants. Outre 3 séances de 3 heures de dialyse par semaine, ils...
Lire la suiteL'annonce de la maladie est toujours un choc. Certains patients parviennent à l'amortir sans trop de difficulté, d'autres pas. "Ceux-là savent qu'en cas de problème, ils...
Lire la suite1h20, Paula ferme finalement les yeux. Sortie de dialyse à 19h, vidée, épuisée, elle essayait de s'endormir depuis des heures. 3h30, ses jambes se réveillent.… Elle ouvre...
Lire la suiteSi elle est indispensable pour maintenir les patients en vie, la dialyse ne corrige pas totalement l'urémie (accumulation de substances toxiques dans le sang) liée à la d...
Lire la suiteJan Donck, néphrologue à l’AZ Sint-Lucas Gent
Bruno Woitrin, Président de l'AIRG Belgique
Tatiana Diakun, infirmière spécialisée dans la dialyse péritonéale
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive