
Publié le 23/02/2011 à 23:05
Reliant une artère à une veine du bras, la fistule artérioveineuse est indispensable pour obtenir un débit sanguin suffisant dans le cadre de la dialyse. Pour la conserver le plus longtemps possible, quelques précautions doivent être prises.
"Confectionnée par un chirurgien vasculaire à partir de vaisseaux sanguins, la fistule artérioveineuse permet au sang artériel de pénétrer dans le système veineux afin de développer les veines", explique Tony Goovaerts, infirmier chef du service de dialyse des Cliniques Universitaires Saint Luc. "De 3 à 6 semaines après l'opération, les aiguilles de dialyse peuvent alors être directement reliées à une veine du patient."
Lorsque la création d'une fistule à partir de vaisseaux sanguins est difficile (si les veines sont trop petites par exemple), deux autres solutions peuvent être envisagées pour permettre la dialyse: l’élaboration d'une fistule artérioveineuse artificielle (créée à partir d'un petit tuyau synthétique) ou le placement d'un cathéter veineux central (tube de plastique placé dans une grosse veine). Pour les patients insuffisants rénaux chroniques, la fistule artérioveineuse native reste toutefois la solution à privilégier.
Susceptible d'accompagner le patient insuffisant rénal pendant toute la durée de son traitement, la fistule artérioveineuse nécessite de prendre quelques précautions. "Il est déconseillé aux patients de porter des vêtements serrants qui pourraient entraver la circulation sanguine au niveau des bras. Mieux vaut aussi éviter de porter une montre ou des bracelets à proximité de la fistule", précise Tony Goovaerts. "Chaque jour, une vibration à la surface de la peau – ce que l'on appelle un "thrill" – doit également être vérifiée par le patient pour s'assurer que la fistule ne soit pas bouchée. Quant aux patients insuffisants rénaux qui pourraient aboutir un jour en hémodialyse, ils doivent préserver les veines de leur bras dominant (le droit pour les droitiers) et donc éviter prises de sang et perfusions à cet endroit en vue de la création de leur fistule."
"Bien que les complications liées à une fistule artérioveineuse ne soient pas très fréquentes, le personnel infirmier vérifie le fonctionnement de la fistule lors de chaque séance de dialyse", souligne Tony Goovaerts. En cas de rougeurs, de douleurs, de gonflements ou de fièvre, signes d'une infection, le mieux est de se rendre au plus vite à l'hôpital ou dans un centre de dialyse.
Aurélie Bastin, avec la collaboration de Tony Goovaerts, infirmier chef du service de dialyse des Cliniques Universitaires Saint Luc.
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