
Publié le 23/02/2011 à 23:12
L'insuffisance rénale terminale pourrait être favorisée par des mutations du gène apoL1, qui protège l'homme de la maladie du sommeil.
En collaboration avec des chercheurs américains, l'Institut de biologie et de médecine moléculaire de l'ULB a mis au jour un lien inattendu entre l'insuffisance rénale terminale et une sélection de mutations du gène apoL1.
Ce gène, découvert en 2003 par les chercheurs de l'ULB, nous protège contre un parasite africain responsable de la maladie du sommeil, transmise par la célèbre mouche tsé-tsé. "Au fil du temps, certains de ces parasites ont acquis une résistance vis-à-vis du gène apoL1", explique le Pr Etienne Pays, co-auteur de l'étude publiée dans la revue Science*. "En réaction, des formes mutées de ce gène, capables de tuer le parasite, se sont développées dans les populations d'origine africaine."
Prix à payer pour cette résistance au parasite: par rapport à la population normale, les personnes dont les deux parents sont porteurs du gène muté courent un risque quatre à cinq fois plus grand d'être atteintes d'insuffisance rénale terminale. Plus de 30% des Américains d'origine africaine seraient concernés. Cette découverte inattendue ouvre de nouvelles perspectives dans le traitement de la maladie du sommeil, qui touche encore des dizaines de milliers de personnes chaque année. Elle constitue également un pas important dans la compréhension et la prévention de l'insuffisance rénale terminale, dont les mécanismes restent encore en partie inconnus.
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