Anne-Marie, 60 ans.
Comment vivre le regard des autres lorsque l’on souffre de la maladie de Parkinson? Anne-Marie a attendu près de 5 ans avant d’annoncer sa maladie à son entourage.
"Avant, je travaillais dans le recrutement de personnel. Je réalisais 500 entretiens par an. Et je retranscrivais, par écrit, pratiquement la totalité de ceux-ci. Bref, j’écrivais énormément. Puis j’ai commencé à avoir des crampes dans la main, à être plus lente. J’ai d’abord attribué ces problèmes à la fatigue… J’ai consulté plusieurs médecins avant que le diagnostic ne tombe: maladie de Parkinson. J’avais alors 43 ans. Ça m’a fait l’effet d’une bombe."
"J’ai tout de suite bénéficié d’un traitement qui a littéralement gommé les symptômes. Dans un premier temps, je n’en ai parlé à personne, à part à mon mari et à ma mère. À l’époque, j’avais ma propre société et il me semblait totalement impensable d’annoncer à mes collaborateurs ou à mes clients que je souffrais de la maladie de Parkinson. J’avais peur qu’ils doutent de moi. Je ne souffrais pas de tremblements, ce qui m’a permis de cacher ma maladie pendant un certain temps. Mais progressivement j’ai dû adapter mes horaires et utiliser des petits stratagèmes pour donner le change."
"La maladie m’a rattrapée… Les gens que je rencontrais commençaient à se rendre compte que quelque chose n’allait pas. Il s’agissait principalement de petites remarques: quelqu’un qui s’étonnait en voyant mes difficultés à me saisir de pièces de monnaie, une personne qui m’indiquait où était l’ascenseur sans que je le lui demande… Puis sont apparus les mouvements involontaires. Progressivement, je n’ai plus voulu sortir de chez moi."
"Mes amis étaient inquiets. Ils voyaient bien que quelque chose clochait. Mais comme je n’en parlais pas spontanément, ils n’osaient pas aborder le sujet. Je n’ai annoncé ma maladie à mon entourage que quand je n’ai plus été capable de travailler, il y a plus ou moins 10 ans. Ça a été un soulagement. Ça m’a permis de relâcher la pression. Depuis, je me suis mise à la peinture. C’est une réelle passion. Je prépare actuellement une exposition."
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