Publié le 23/02/2011 à 23:13
Des chercheurs américains mettent en avant les bénéfices de la combinaison de traitements dans la maladie d'Alzheimer.
Le poids qui pèse sur les épaules des patients atteints de la maladie d'Alzheimer et de leurs proches peut être énorme. Avec les années, les capacités cognitives s'altèrent inéluctablement. Viennent d'abord les petits oublis, puis apparaissent parfois les changements de personnalité, les fugues... menant à des situations difficilement tenables pour les aidants proches, conjoints, famille, amis. Quand la situation à la maison est devenue ingérable, le placement en institution se profile alors bien souvent comme le dernier recours. Un placement bien souvent vécu comme un échec par les familles mais qu'il serait possible de repousser en combinant les traitements selon les résultats d'une étude publiée dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry.
Les traitements utilisés dans le cadre de la maladie d'Alzheimer ne visent pas à guérir la maladie mais à atténuer les symptômes et à freiner son évolution, ce qui permet d'améliorer la qualité de vie des patients. On en connaît deux sortes: les anticholinestérasiques et la mémantine. Des chercheurs américains se sont intéressés à ces traitements et ont tenté de découvrir leurs effets lorsqu'ils étaient utilisés simultanément. Ils ont suivis 943 patients pendant plus de 20 ans afin de déterminer quelle influence pouvait avoir la combinaison de ces deux types de médicaments sur le placement en institution d'un patient atteint de la maladie d'Alzheimer.
Les patients qui combinaient les deux traitements avaient un risque plus de trois fois moindre d'être placés en institution que les patients qui n'étaient traités qu'à l'anticholinestérasique. Ce qui laisse supposer selon les chercheurs que la mémantine renforcerait l'effet de ce dernier traitement. La combinaison semble ainsi améliorer les capacités de communication, leur état fonctionnel et leur qualité de vie, leur permettant de cette manière de rester plus longtemps à la maison.
Partager et imprimer cet article
L'obésité pourrait en effet contribuer à la vulnérabilité des tissus neuronaux. Le maintien d'un IMC normal pourrait donc aider à préserver la structure du cerveau chez d...
Lire la suiteEn affectant progressivement la mémoire et les capacités cognitives, la maladie d’Alzheimer peut rendre la communication difficile entre le patient, ses proches et le...
Lire la suitePourquoi papy ne me reconnaît plus? Pourquoi se comporte-t-il parfois bizarrement? Ces questions ne sont pas rares dans la bouche des enfants dont l’un des grands-paren...
Lire la suiteIl n’est pas toujours évident de bien communiquer avec une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Dans les premiers temps, elle cherche ses mots, utilise un nom...
Lire la suiteCe test pourrait constituer une nouvelle avancée dans la détection précoce de la maladie d'Alzheimer, la forme la plus courante de démence. Un médicament qui ralentit la...
Lire la suiteEntre 2004 et 2019, la démence s’est progressivement hissée parmi les causes de décès les plus importantes en Belgique. C’est ce qui ressort de nouvelles analyses de l’in...
Lire la suitePierre Missotten, chercheur en psychologie de la sénescence à l’ULg
Paco Roca, auteur et dessinateur de la bande dessinée «Rides»
Michelle Thomas, responsable des bénévoles chez Alzheimer Belgique.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive