Publié le 23/02/2011 à 23:08
Nous avons précédemment traité de la dépression chez le patient Alzheimer. Mais la dépression ne touche pas seulement le patient, elle est aussi particulièrement fréquente chez les conjoints aidants.
Dans toute maladie, c’est avant tout du malade dont tout le monde s’occupe: famille, infirmières, médecins… Mais être conjoint d’un patient Alzheimer n’est pas de tout repos, loin de là. Faire face aux troubles du comportement, aux sautes d’humeur, aux difficultés à réaliser les tâches de la vie quotidienne s’avère souvent très lourd. Et si certains patients bénéficient encore d’une autonomie, d’autres exigent une présence permanente.
Pas étonnant dès lors que nombre de conjoints aidants souffrent de troubles anxieux ou de dépression. Or cette réalité était peu connue jusqu’il y a peu. Des études ont récemment permis de confirmer ces impressions. L’une d’entre elles, très récente, a étudié un groupe de 153 patients Alzheimer et a suivi les conjoints. Il s’est avéré que près de 24% de ceux-ci souffraient d’anxiété et que 11% étaient réellement déprimés. Ces chiffres permettent de mesurer l’ampleur du problème et la difficulté à assumer cette tâche de conjoint aidant!
Faire face continuellement à la maladie n’est que difficilement supportable. Si quelqu’un décide de s’occuper à domicile de son conjoint, il est dès lors fondamental de bien programmer son "travail". Il (ou elle) devrait:
Si vous-même, vous vous trouvez dans ce cas et que vous êtres déprimé, il faut agir. Parlez-en à votre médecin. Traiter la dépression, si nécessaire avec un antidépresseur, vous aidera à remonter la pente. Il sera par ailleurs fondamental que vous mettiez en place des solutions vous permettant de souffler (voir plus haut) et, si nécessaire, que vous fassiez appel à un psychothérapeute qui vous permettra de mieux faire face à la maladie et à la culpabilité qui l’accompagne (en fais-je assez, suis-je assez présent, je ne peux pas le placer…).
Partager et imprimer cet article
Les enfants sont observateurs, rien ne leur échappe! Ils se rendent rapidement compte que Bon-papa ou Bonne-maman agissent un peu bizarrement. Inutile de...
Lire la suiteL'assurance dépendance permet de rembourser les frais non médicaux – la présence d'une aide non médicale par exemple, à domicile ou même en maison de retraite – qui ne so...
Lire la suiteTout d'abord, le Cantou est un mot provençal signifiant le coin du feu, une référence directe à l'atmosphère familiale, avec tout ce que cela comporte de chaleur, de comm...
Lire la suiteLe tout premier rôle du médecin généraliste est bien évidemment celui de soignant. C'est lui qui reconnaît la pathologie quand les premie...
Lire la suiteCe test pourrait constituer une nouvelle avancée dans la détection précoce de la maladie d'Alzheimer, la forme la plus courante de démence. Un médicament qui ralentit la...
Lire la suiteEntre 2004 et 2019, la démence s’est progressivement hissée parmi les causes de décès les plus importantes en Belgique. C’est ce qui ressort de nouvelles analyses de l’in...
Lire la suitePierre Missotten, chercheur en psychologie de la sénescence à l’ULg
Paco Roca, auteur et dessinateur de la bande dessinée «Rides»
Michelle Thomas, responsable des bénévoles chez Alzheimer Belgique.
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive