Publié le 23/02/2011 à 23:14
Une conférence européenne sur la démence s'est déroulée ces 25 et 26 novembre 2010. L'occasion de faire avancer le combat contre la maladie d'Alzheimer.
La maladie d'Alzheimer était au programme de la Présidence belge du Conseil de l'Union européenne. Cette mise à l'agenda s'est notamment concrétisée par une conférence de haut vol sur la maladie d'Alzheimer et les différentes formes de démence. Le but: Présenter des pistes concrètes à suivre en matière de politique de santé? et tout cela en deux jours! Un défi relevé ces 25 et 26 novembre 2010 mais qui se préparait déjà depuis de long mois.
"Nous avions déjà entre autres quelques recommandations à propos des dimensions sociales de la maladie d'Alzheimer", explique Saïda Sakali, responsable de projet à la Fondation Roi Baudouin. "Lors du travail préparatoire qui nous a été confié, nous nous sommes demandé quelles initiatives pourraient répondre au défi que représente la maladie d'Alzheimer." Pendant ces deux jours, des neurologues, des membres d'associations de patients et des représentants politiques des différents pays membres se sont réunis pour discuter des recommandations présentées par la Fondation Roi Baudouin.
Les thèmes abordés: l'autonomie des patients ou encore comment élaborer une chaîne de soin qui prendrait en charge la dimension sociale de la maladie. Par exemple en développant des systèmes de soins mieux pensés. Dans les stades précoces de la maladie, le patient peut encore tout à fait vivre à la maison avec des soins adaptés. Les soins pourraient ensuite progressivement se déplacer en institution. Ce qui éviterait une rupture nette lors d'un éventuel placement définitif.
Autre thème important: la stigmatisation. La maladie d'Alzheimer fait peur. Du coup, lors de l'apparition des premiers symptômes les malades n'en parlent pas. Ce qui empêche le diagnostic précoce, et donc une prise en charge optimale. Autre aspect: de nombreux médecins généralistes méconnaissent la maladie. Ils passent donc parfois à côté du diagnostic. La mise en place de campagnes d'information est donc primordiale.
Les différentes conclusions et mesures proposées ne sont pas obligatoires. Leur mise en place par les états membres dépendra donc de la bonne volonté de ceux-ci. Elles permettront toutefois à des associations de patients comme Alzheimer Europe d'avoir une base supplémentaire de travail pour peser sur la mise en place de telles mesures.
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