Publié le 23/02/2011 à 23:07
La maladie d'Alzheimer fait malheureusement partie des maladies dites dégénératives dont l'évolution est progressive. Aux signes peu importants du début de la maladie tels que l'oubli de certains événements récents vont succéder d'autres symptômes qui ne toucheront pas que la mémoire.
Traiter même les patients sévèrement atteints
La dépendance vis à vis de l’entourage va progressivement croître, d’année en année, ce qui ne veut pas dire, loin de là, que le patient Alzheimer ne sera plus capable de passer de bons moments en couple, en famille ou entre amis. Même avec une mémoire défaillante, une orientation perfectible et une compréhension altérée, le lien qui unit le patient à son entourage peut rester puissant. Le maintien de ce lien social et d’un maximum d’indépendance est, tout comme le contrôle des troubles de la mémoire, l’un des objectifs importants des traitements médicamenteux de la maladie.
Un patient qui ne connaît plus le jour, la date, qui n’est éventuellement plus du tout capable de calculer, de s’orienter, ou même de retenir des événements récents, peut encore prendre du plaisir dans sa vie de tous les jours. Pour cela, il est important d’essayer de conserver chez le patient, même en cas de maladie sévère, un maximum d’autonomie pour les gestes simples de la vie quotidienne:
* être capable de se laver, du moins partiellement quand tout est préparé
* être capable de se déplacer même s’il faut être accompagné
* être capable d’aller à la toilette de manière indépendante
* être capable de manger seul
* …
Il est donc important, quand la maladie s’aggrave, de ne pas baisser les bras. Même avec des capacités très altérées, le patient reste avant tout une personne avec ses joies et ses peines. Un regard, un geste, se prendre la main, un baiser sont autant de preuves que les émotions persistent bien plus longtemps que certaines capacités purement intellectuelles.Il existe heureusement, depuis peu, un traitement qui est spécifiquement adressé aux patients présentant une maladie d’Alzheimer modérée à sévère et qui a fait la preuve de son efficacité dans le ralentissement de l’évolution de la maladie.
N’hésitez pas, parlez-en à votre médecin.
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