Publié le 20/02/2023 à 17:15
Lors du congrès de la Belgian Respiratory Society (BeRS), le professeur émérite Paul de Vuyst (ULB-Erasme) et le professeur en sciences environnementales Tim Nawrot (UHasselt & KULeuven) ont sensibilisé les médecins aux impacts de la pollution atmosphérique sur la santé humaine. Rappelons-le: certaines substances toxiques, autres que le tabac, peuvent aussi être à l'origine de la BPCO.
Selon l’OMS, la pollution atmosphérique est responsable de 4 à 5 millions de morts prématurées par an dans le monde. C’est malheureusement un tueur quasiment silencieux puisque les données à l’échelle individuelle sont inexistantes (pas de marqueurs spécifiques sanguins ou urinaires de la pollution, études de population, peu d’intérêt des professionnels de la santé…). On ne peut néanmoins pas nier l’existence des effets sanitaires néfastes de la pollution atmosphérique, et on peut raisonnablement se demander si les professionnels de santé ne devraient pas y penser plus souvent, voire intégrer ces notions dans leurs conseils de prévention et de prise en charge de leurs patients.
L’humain est à l’origine d’une très large partie de la pollution atmosphérique actuelle. Parmi les polluants primaires, on retrouve le SO2 bien qu’en diminution dans nos pays, les oxydes d’azote issus de la combustion des carburants, les particules en suspension émanant des industries, de l’agriculture, des moyens de transport, etc. et les particules fines (PM), classées en 3 catégories selon leur diamètre (PM 10, PM 2.5 et PM ultrafines), telles que la silice ou les particules liées au tabagisme. Toutes ont des effets délétères particuliers mais il convient de retenir que plus les particules sont fines, plus elles rentrent loin dans l’arbre respiratoire, les particules ultrafines atteignant même la circulation sanguine. Les polluants secondaires sont par exemple l’ozone, dont on connaît le lien avec la température atmosphérique, et le nitrate d’ammonium.
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