Publié le 22/02/2022 à 09:35
«L'acceptation par notre société du fait que la mort du Covid fait désormais partie de la vie dépend de la mesure dans laquelle le virus fait encore des victimes», explique Patrick Deboosere, professeur de démographie (VUB).
«L'acceptation par notre société du fait que la mort du Covid fait désormais partie de la vie dépend de la mesure dans laquelle le virus fait encore des victimes», explique Patrick Deboosere, professeur de démographie (VUB), dans De Standaard.
«Cela dépend également de la mesure dans laquelle ces victimes sont évitables. Si le SRAS-CoV-2 devient un virus qui ne provoque que des gros rhumes, alors nous accepterons les quelques décès qui surviennent. Mais si un nouveau variant apparaît, beaucoup plus mortel, nous reviendrons à des mesures collectives», poursuit le Pr Patrick Deboosere.
Covid-19: quelque chose a changé dans la société«De plus, quelque chose a changé dans la société: nous avons pris conscience que les décès dus aux maladies coronariennes – et aussi ceux causés par la grippe – sont en partie évitables. En tant que société, nous suivons constamment ce processus: chaque fois que nous prenons réellement conscience qu'une cause de décès est évitable, nous intervenons. Pensez au tabagisme: dès que nous en avons connu les dangers, nous avons gagné en moyenne dix années de vie parce que le nombre de fumeurs diminuait. Il en va de même pour la pollution par le plomb, la pollution atmosphérique et les victimes de la circulation: là aussi, il y a eu un énorme changement social», affirme le Pr Patrick Deboosere.
Une vie aussi longue et saine que possible«Bien sûr, en tant que société, vous devez trouver un équilibre dans tout cela. Le balancier peut aller trop loin, de sorte que les gens n'osent plus sortir, ou ne circulent plus. Mais nous ne devons pas nous contenter de dire: cela fait partie de la vie. En tant que société, nous essayons d'offrir à tous les membres, dans la mesure de nos possibilités, une vie aussi longue et aussi saine que possible», déclare le professeur dans De Standaard.
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