Publié le 14/03/2024 à 12:01
Il s'agit de vaccins administrés par pulvérisation qui non seulement réduisent la gravité de la maladie, mais peuvent également arrêter la transmission du virus. «Cela pourrait changer la donne», déclare le Pr Pierre Van Damme (UAntwerpen).
«Les vaccins capables d'arrêter la transmission d'un virus, plutôt que de se contenter de réduire la gravité de la maladie, sont donc essentiels pour mettre fin rapidement aux pandémies et aux épidémies», déclare le Dr Richard Hatchett, Directeur Général de la Coalition for Epidemic Preparedness Innovations (CEPI). La CEPI et l'Imperial College de Londres dirigent un consortium international qui évaluera de nouveaux vaccins covid, c'est-à-dire des vaccins qui bloqueront la propagation du virus.
«Il s'agit de vaccins qui ne seront pas injectés», explique le Pr Arnaud Marchant (ULB). «Ces vaccins expérimentaux sont inhalés par les poumons ou injectés dans le nez. Ils sont conçus pour induire une immunité muqueuse. Le terme "muqueuse" fait référence aux membranes muqueuses: les coronavirus infectent généralement les personnes par les cellules du nez, de la gorge et des poumons. Si les muqueuses peuvent être immunisées, la transmission du virus peut être stoppée.» Les nouveaux vaccins seront testés sur plusieurs sites dans le monde. Des volontaires participeront également à l'étude à Vaccinopolis, l'installation de pointe de l'Université d'Anvers où sont testés les vaccins candidats. «Des personnes en bonne santé reçoivent le candidat-vaccin et sont ensuite exposées à une dose modifiée du coronavirus», explique le Pr Pierre Van Damme. «Cette méthode de travail permet d'obtenir rapidement des informations sur l'efficacité d'un candidat vaccin dans des conditions contrôlées.»
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