Publié le 14/09/2023 à 15:47
«Fièvre, toux et quelques maux de gorge: normalement, nous voyons rarement ce type de virus à cette période de l'année», explique le virologue Steven Van Gucht de Sciensano, qui surveille chaque semaine les plaintes des patients dans les cabinets de médecine générale et les hôpitaux. «Je soupçonne que cela soit dû au Covid, car le virus de la grippe lui-même ne circule pas encore dans notre région.»
Sciensano remarque également que le corona s'embrase dans les eaux usées, qui sont toujours surveillées. Là, même les valeurs seuils ont été dépassées pour parler aujourd’hui de «code jaune»: cinq des 42 zones ont une circulation élevée du virus. «Nous ne nous y attendions qu'en septembre, lorsque les écoles ont rouvert et que tout le monde est retourné au travail. Mais nous l’avons vu augmenter depuis août. Pourquoi? Bonne question. Il y a eu du mauvais temps et une multitude de nouveaux variants du coronavirus circulent.»
Toutefois, la situation n’a encore rien de problématique. «Il n'y a pas de quoi s'inquiéter pour le moment, car nous venons d'un niveau très bas. Nous sommes désormais revenus au niveau de mai, mais les chiffres étaient alors également bas. Pour le paramètre des consultations de médecins généralistes, nous étions six fois plus élevés en hiver qu'aujourd'hui. Et il n’y a absolument rien de visible dans les hôpitaux.» Ce que montrent les chiffres, c’est que le coronavirus continue de monter et descendre. «La poussière n'est pas encore retombée, ce n'est pas encore complètement endémique», déclare Steven Van Gucht. «Que cela rappelle aux personnes de plus de 65 ans, aux femmes enceintes et aux personnes à risque qu’il est important de se faire vacciner.»
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