Publié le 30/07/2024 à 16:09
L'étude, au cours de laquelle des adultes en bonne santé ont reçu une petite dose du virus de la Covid par voie nasale, suggère que des cellules immunitaires spécialisées dans le nez peuvent repousser le virus dans ses premiers stades, avant que l'infection ne se déclare complètement. Les personnes qui n'ont pas succombé à l'infection présentaient également une activité élevée d'un gène censé aider le système immunitaire à signaler la présence de virus.
La base du développement de traitements anti-covid« Ces résultats jettent un nouvel éclairage sur les événements précoces cruciaux qui permettent soit au virus de l'emporter soit qu'il soit éliminé rapidement avant que les symptômes ne se développent », a déclaré le Dr Marko Nikolić, auteur principal de l'étude à l'University College London et consultant honoraire en médecine respiratoire. « Nous avons maintenant une bien meilleure compréhension de l'ensemble des réponses immunitaires, ce qui peut constituer la base du développement de traitements et de vaccins potentiels qui imitent ces réponses protectrices naturelles. »
Une réponse immunitaire plus efficace contre la CovidLes résultats, publiés dans Nature, suggèrent que les personnes ayant un niveau élevé d'activité de ce gène ont une réponse immunitaire plus efficace contre la Covid, ce qui signifie que l'infection ne dépasse jamais la première ligne de défense de l'organisme. Cependant, ils n'étaient pas totalement immunisés – les participants ont fait l'objet d'un suivi après l'étude et certains ont développé plus tard la Covid. Chez ceux qui ont été légèrement testés positifs, les scientifiques ont également enregistré une réponse immunitaire rapide dans les cellules nasales, dans la journée suivant l'exposition, et une réponse immunitaire plus lente dans les cellules sanguines. En revanche, ceux qui ont développé une infection complète ont eu une réponse nasale beaucoup plus lente, commençant en moyenne cinq jours après l'exposition, ce qui a permis au virus de s'établir. Selon l'équipe, ces résultats pourraient servir de base à la mise au point de traitements et de vaccins plus efficaces imitant les réponses protectrices optimales.
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