Publié le 10/04/2014 à 14:17
La satisfaction sexuelle - des hommes comme des femmes – est notamment liée à la rigidité de l’érection. Pas évident quand on souffre de troubles érectiles! Bonne nouvelle, messieurs… et mesdames, des solutions existent.
Les troubles de l’érection ont un impact sur la vie sexuelle des hommes comme des femmes. Première source de problèmes sous la couette en cas de dysfonction érectile: la rigidité insuffisante du pénis, ne permettant pas la pénétration. Une étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine (1) le confirme.
Selon les auteurs de cette étude, la rigidité de l’érection serait la condition sine qua non de la satisfaction sexuelle. Dans un premier temps, les scientifiques ont demandé à 447 hommes traités pour des troubles de l’érection et à leurs partenaires féminines d’évaluer la rigidité pénienne à l’aide de l’Erection Hardness Score (EHS). Ce score est établit sur une échelle de 1 à 4:
1 = le pénis est en légère érection mais pas rigide,
2 = le pénis est rigide mais pas assez pour la pénétration,
3 = le pénis est rigide mais la pénétration est de qualité moyenne,
4 = le pénis est complètement rigide.
«Il est important d’interroger les deux partenaires lors de l’évaluation de la rigidité pénienne», explique le Dr Claes, l’urologue qui a dirigé la recherce. «La plupart des femmes de l’étude ont d’ailleurs correctement évalué les érections de leur partenaire», poursuit le Dr Claes.
Toujours dans le cadre de cette étude, hommes et femmes ont aussi répondu à des questions portant sur leur satisfaction sexuelle: durée de l’acte, difficulté à atteindre l’orgasme, etc. Le but des chercheurs? Vérifier si une augmentation de la rigidité érectile pouvait modifier les réponses aux questions posées. Ils ont pour ce faire prescrit aux hommes de l’étude un inhibiteur de la PDE5, pour faciliter l’érection.
Deux à quatre mois plus tard, les scientifiques ont resoumis les mêmes questionnaires aux participants… Allaient-ils être plus satisfaits sous la couette?
Et… la rigidité de l’érection avait augmenté chez la plupart des hommes (de EHS3 à EHS4) mais aussi la durée de l’érection et la satisfaction sexuelle des deux partenaires.
Emily Nazionale
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Greta Bolle, sexologue-thérapeute relationnelle, Bruxelles.
Leen Delahaye, sexologue au sein du <a class="link" href="http://www.groepspraktijk-facet.be" target="\_blank">cabinet de groupe Facet</a>
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