Greffe d'organes

---

TÉMOIGNAGES

En Belgique, le coordinateur de transplantation est responsable de l’organisation de l’entièreté de la procédure de don et de transplantation. «Nous constituons en fait le lien entre le donneur et le receveur», explique Bruno Desschans, coordinateur transplantation à l’U.Z. Leuven*.

Quel est le rôle du coordinateur de transplantation?

Mon travail commence dès qu’un appel téléphonique provient d’un hôpital pour indiquer qu’ils ont un donneur potentiel. Si les critères spécifiques sont rencontrés, je lance la procédure de don auprès d’Eurotransplant.

Je suis en charge de tous les contacts avec une équipe médicale pluridisciplinaire, le personnel infirmier, les laboratoires, la firme de transport, etc. Je rencontre aussi le patient en attente de transplantation et je m’occupe également des proches du donneur. Dès que l’organe du donneur arrive dans notre hôpital, ma tâche est en principe terminée. Mais j’assure également l’administration et le suivi de toutes les transplantations.

Quelle est la partie la plus difficile de votre travail?

Pour une procédure de don je passe en moyenne plus d’une centaine de coups de fil. Je dois toujours avoir une vue d’ensemble sur la totalité de la procédure. Car si j’oublie un seul maillon, la transplantation peut être compromise!

Et quel en est le plus bel aspect?

Je me trouve littéralement entre la mort et la vie. Pour les familles des donneurs, c’est souvent une consolation de savoir que leur proche continue de vivre dans une autre personne. Et quand vous voyez un patient en fin de vie renaître quelques semaines après la transplantation, cela procure une énorme satisfaction.

Partager et imprimer cet article

---

• «
• 1
• 2
• 3
• »

---