
Publié le 30/03/2011 à 19:19
Chez les personnes très âgées, la dialyse n’est pas toujours recommandée. Des soins palliatifs constituent parfois une meilleure solution.
Au stade terminal de l’insuffisance rénale, les reins ne parviennent plus à remplir leurs principales fonctions: élimination des déchets (urée et créatinine) et de l'eau excédentaire. Un traitement de substitution, la dialyse (hémodialyse ou dialyse péritonéale), devient alors nécessaire.
Aujourd’hui, de nombreuses personnes en insuffisance rénale terminale atteignent plus de 85 ans. L'hémodialyse implique de pouvoir médicalement supporter le placement d'une fistule et les trois à quatre heures d'épuration sanguine obligatoires trois fois par semaine. Elle s’effectue la plupart du temps à l’hôpital. Quant à la dialyse péritonéale, elle a lieu généralement à domicile. Elle doit toutefois être réalisée tous les jours et ne peut être envisagée que si le patient est bien entouré et/ou capable de gérer lui-même son traitement. Sur le plan médical, les complications de la dialyse sont aujourd'hui devenues assez rares. Ces deux traitements restent néanmoins lourds et coûteux. Ils ne constituent donc pas toujours la meilleure solution…
Les personnes très âgées en insuffisance rénale terminale sont aussi souvent atteintes d'autres maladies: une maladie d'Alzheimer à un stade avancé, un cancer en phase terminale… Dans ce cas, si le traitement par dialyse est déjà initié, on y met rarement fin. Lorsqu'une insuffisance rénale terminale est diagnostiquée tardivement, alors que l'état de santé du patient est déjà fortement altéré, un traitement sans dialyse peut par contre être envisagé. Une décision qui doit être prise par le néphrologue, en concertation avec le patient et sa famille. Des soins palliatifs appropriés sont alors administrés. Objectif? Assurer une bonne qualité de vie et le confort du patient, notamment au moyen d’antidouleurs. Un suivi de l’évolution des symptômes est également effectué pour éviter des complications douloureuses ou inconfortables comme des difficultés respiratoires liées à l'accumulation d'eau dans les poumons. Un soutien psychologique et/ou spirituel est aussi souvent proposé.
Des études scientifiques doivent toutefois encore être menées pour déterminer précisément les types de patients pour lesquels la dialyse n’apporte pas de résultats suffisants par rapport à l’amélioration de la durée et de la qualité de vie.
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Tatiana Diakun, infirmière spécialisée dans la dialyse péritonéale
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