
Publié le 21/06/2011 à 10:17
La bactérie E.Coli fait la une des journaux depuis quelques semaines. Quels sont les dangers de cette bactérie pour les reins? Et comment s'en protéger?
Entre 500 et 100.000 espèces de bactéries sont présentes dans le corps humain. Elles sont environ dix fois plus nombreuses que les cellules humaines. La grande majorité d'entre elles ont un effet bénéfique pour l'organisme et sont totalement inoffensives. Seuls 5 à 10% peuvent provoquer des maladies. La bactérie responsable de l'épidémie qui sévit actuellement en Allemagne fait partie du sous-groupe Escherichia Coli, dont la plupart sont sans danger. La souche coupable possède toutefois une particularité qui la rend dangereuse: elle libère des toxines qui sont à l'origine des symptômes caractéristiques de l'infection: crampes abdominales, diarrhées parfois accompagnées de sang, et fièvre.
Mais le vrai danger provient surtout des risques de complications rénales. Dans environ 10% des cas, l'infection à l'E.Coli entéro-hémmoragique (EHEC) évolue en syndrome hémolytique et urémique (SHU). Les toxines libérées par la bactérie attaquent les petits vaisseaux sanguins des reins, provoquant des micro hémorragies. L'insuffisance rénale qui en résulte est le plus souvent passagère: les symptômes disparaissent après quelques jours, sans traitement. L'insuffisance rénale peut toutefois devenir chronique et nécessiter un recours à la dialyse dans 10 à 20% des cas. Le risque de décès lié au SHU est de 3 à 5%. Il n'existe malheureusement actuellement aucun traitement capable d'agir directement sur les toxines libérées par ces bactéries.
Le risque d'infection n'est pas plus élevé pour les personnes qui souffrent déjà d'insuffisance rénale. Les conséquences en cas de contamination peuvent toutefois être plus graves, puisque la fonction rénale est déjà diminuée.
Tous les aliments crus peuvent être contaminés: légumes, viandes hachées, produits laitiers non pasteurisés, etc. La transmission d'homme à homme est possible, mais rare. La bactérie se développe surtout dans l'intestin des bovins. La contamination passe donc le plus souvent par de l'engrais d'origine animale ou de l'eau souillée.
Des mesures simples permettent de prévenir ce type d'infection:
Rappelons enfin qu'aucune trace de la souche virulente de cette bactérie n’a été enregistrée jusqu’à présent en Belgique. Inutile donc de céder à la panique, ni de se priver de légumes ou de viande.
Partager et imprimer cet article
23 02 2011
Votre marché pour 4 personnes:
12 noix de Saint-Jacques fraîches
400 g de chicons
2 pom...
Lire la suite
23 02 2011
Très fréquentes – de 30 à 50% des femmes sexuellement actives auront au moins une infection urinaire dans leur vie – les cystites, mêmes récidivantes, ne sont que très ra...
Lire la suite
23 02 2011
Chez les patients souffrant d'insuffisancerénale terminale, les marqueurs de l'inflammation sont nettement augmentés, ainsi que le montrent les analyses de sang. Bien que...
Lire la suite
23 02 2011
En 2009, plus de 95.500 personnes se sont enregistrées sur la liste des donneursd'organe, soit 62.500 de plus qu'en 2005. En nette augmentation, le nombre de donneurs ris...
Lire la suite
Tatiana Diakun, infirmière spécialisée dans la dialyse péritonéale
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive