Publié le 22/10/2025 à 11:50
Les patients de groupe O – qui représentent plus de la moitié des personnes inscrites sur liste d’attente – ne peuvent recevoir que des organes issus de donneurs O. Or, ces reins, compatibles avec tous les groupes, sont souvent attribués à d’autres receveurs, allongeant l’attente des patients O de deux à quatre ans en moyenne.
Transformer le rein en un organe «universel»Jusqu’ici, les incompatibilités de groupe sanguin nécessitaient des traitements lourds pour affaiblir le système immunitaire du receveur. La nouvelle approche agit directement sur l’organe: des enzymes spécifiques retirent les antigènes de surface, transformant le rein en un organe «universel». Lors d’un premier test sur un receveur en état de mort cérébrale, le rein converti a fonctionné normalement pendant deux jours sans réaction immunitaire aiguë. Au troisième jour, une réponse modérée est apparue, bien moindre qu’en cas d’incompatibilité classique, et des signes de tolérance ont été observés. «C’est la première fois que nous voyons ce mécanisme fonctionner dans un modèle humain», a déclaré le Dr Stephen Withers (Université de la Colombie-Britannique), co-auteur de l’étude. «Cela nous offre une base précieuse pour améliorer les résultats à long terme.» Les chercheurs préparent désormais la prochaine étape: des essais cliniques visant à confirmer la sécurité et l’efficacité de cette méthode prometteuse.
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