Les variations pondérales, souvent cycliques, observées chez les personnes cherchant à modifier leur poids est un facteur de risque de gain de poids indépendant. Le «yoyo pondéral» est associé à une augmentation du risque cardiovasculaire. Il en est de même, à un moindre degré, chez les personnes obèses échouant de façon répétée dans leurs tentatives d’amaigrissement.
La régulation des entrées et des dépenses énergétiques permet de maintenir la stabilité du poids chez la plupart des adultes. Les régimes visant à contrôler le poids sont une cause fréquente de variation et de fluctuation pondérale. Dans l’obésité, les tentatives répétées de perte de poids favorisent la reprise pondérale et les variations cycliques du poids. Chez de nombreuses personnes de poids normal, particulièrement chez les adolescentes et les jeunes femmes, l’obsession de la minceur sous l’effet de la pression parentale ou sociale conduit à des pratiques amaigrissantes dont la répétition pendant des années aboutit à une prise de poids excessive. Les sportifs pratiquant des sports à catégorie de poids s’exposent à la même problématique. Il en est de même lors des tentatives répétées de sevrage tabagique.
Les études récentes soulignent que les fluctuations du poids ont moins d’effets négatifs sur la santé chez les personnes obèses ou en surpoids qu’auprès des individus de poids normal. Plusieurs études suggèrent que les fluctuations cycliques du poids ont des effets délétères sur les facteurs de risques cardio-métaboliques, tels que la pression artérielle, la fréquence cardiaque, la glycémie, les lipides ou encore l’insulinémie. Si perdre du poids de façon durable est un objectif thérapeutique important en cas de surpoids ou d’obésité, maintenir un poids stable est un objectif de santé publique tout aussi important chez les sujets de poids normal puisque la fluctuation pondérale est un facteur de risque cardiaque et métabolique.
«Les chiffres de l’obésité concernant les très jeunes enfants sont en augmentation», a déclaré à Radio 1 le Dr Inge Gies, Chef du service de Pédiatrie et responsable de l...
Lire la suite49% des Belges sont en surpoids et, parmi eux, 18% souffrent d’obésité. C’est ce qui ressort de l’Enquête de consommation alimentaire que Sciensano a réalisée en 2022-202...
Lire la suiteAu cours des 20 dernières années, le nombre de personnes obèses a presque doublé dans notre pays. Aujourd'hui, environ 2 millions de Belges ont un IMC supérieur à 30, ce...
Lire la suiteCancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive