Jacques, 67 ans
Atteint de la maladie de Parkinson, Jacques ne reste pas pour autant les bras ballants à broyer du noir. Au contraire, il s’investit beaucoup pour les autres. Sa manière à lui de lutter contre la maladie.
"Depuis quinze ans, avec l’association Altéo, je participe à l’organisation de vacances pour des personnes souffrant d’un handicap physique ou mental. C’est au cours d’un de ces voyages que mon épouse et une infirmière présente se sont interrogées sur mon état: je ressentais une fatigue et une nervosité inhabituelles, et j’avais de plus en plus de mal à m’exprimer. Au retour des vacances, le verdict est tombé: j’étais atteint de la maladie de Parkinson. Loin de me laisser aller, je me suis accroché à mes activités au sein de l’association.
Il n'est pas toujours facile de s’occuper de personnes handicapées lorsqu’on souffre de la maladie de Parkinson. Il y a pourtant un symptôme qui s’est révélé être un avantage au cours des voyages organisés: les troubles du sommeil. Comme je ne dors plus qu’environ trois heures par nuit, je suis la personne idéale pour veiller sur les autistes et les malades mentaux! En effet, ils se lèvent souvent pendant que les autres dorment. Et s’il y en a un qui veut faire de la voile à trois heure du matin, il me trouve sur son chemin pour le raccompagner gentiment jusqu’à sa chambre!
Pour moi, c’est très important d’être présent pour ces personnes. Cela me permet de me concentrer sur les autres, plutôt que sur l’évolution de la maladie de Parkinson. Et cela donne lieu à quelques moments émouvants. Un jour, je me promenais seul avec une jeune autiste. Soudain, elle s’est mise à me parler en long et en large de son lapin. Cela a l’air anodin, mais cette jeune fille ne parlait jamais à personne. L’entendre me raconter son histoire, ce fut une vraie petite victoire!
Altéo n’est pas la seule association que je fréquente. Deux fois par mois, je me rends aussi aux rendez-vous de l’Association Parkinson, à Liège. Cela fait du bien de côtoyer des personnes qui rencontrent les mêmes tracas quotidiens. Ces réunions permettent aussi de s’informer sur, par exemple, les démarches à entreprendre pour bénéficier de certains avantages sociaux. Et puis, ce sont toujours de bonnes occasions pour jouer à la pétanque avec les membres de l’Association Parkinson. Des parkinsoniens qui frappent le cochonnet du premier coup, vous n’y croyez pas? Et bien, venez donc à Liège voir comment les copains se débrouillent avec les boules! Lorsqu’on se concentre, on n’a pas grand-chose à envier aux Marseillais!"
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