Jacqueline, 70 ans
Atteinte d'un cancer du côlon à 61 ans, Jacqueline s'est battue pour en venir à bout. Elle mène aujourd'hui une vie normale, à part des contrôles réguliers.
«Mon cancer a été diagnostiqué il y a neuf ans. J'avais 61 ans. Je souffrais depuis plusieurs mois de crampes dans le ventre, j'avais l'estomac dérangé… J'ai été consulter un gastroentérologue mais je ne me doutais pas du tout qu'il s'agissait d'un cancer du côlon! Je ne savais pas que ce type de maladie pouvait provoquer des douleurs. Le médecin, lui, s'en est douté tout de suite car j'étais terriblement pâle et amaigrie. Il a réalisé une analyse de sang, puis une colonoscopie et il a tout de suite planifié une opération en urgence, une semaine plus tard. À l'annonce du diagnostic, je ne me suis pas effondrée. Au contraire. Je me suis dit: je dois m'en sortir, je vais me battre. Ma plus grande motivation? Voir grandir mes petits-enfants.»
Sept mois de traitement contre le cancer du côlon
«Dans mon malheur, j'ai eu de la chance en fait. Le chirurgien a dû retirer un morceau de la partie droite du côlon, mais il n'a pas dû toucher au côté gauche heureusement. Sinon, j'aurais peut-être eu besoin d'un anus artificiel. Après l'opération, j'ai également dû suivre une chimiothérapie pour limiter le risque de récidive. Le traitement a duré sept mois au total. Je l'ai assez bien supporté, je n'étais pas trop malade. Et puis surtout le traitement contre le cancer du côlon ne provoque pas de chute des cheveux! Cela aurait été difficile à accepter, je pense.»
Un cancer… et après?
«Aujourd'hui, je vis tout à fait normalement. Je n'ai même pas de régime particulier à respecter! Mais le médecin a insisté: on n'est jamais guéri d'un cancer. Tous les six mois, il réalise une radiographie et un scanner pour vérifier que le cancer ne récidive pas. Il y a deux ans, des ganglions ont été détectés sur la suture chirurgicale. Mon médecin était inquiet. Il a rapproché les contrôles tous les trois mois pour suivre l'évolution des ganglions. Mais ils n'ont pas bougé. En février dernier, ils avaient disparu. J'avoue qu'en dehors de ces check-ups, je ne pense pas à mon cancer ou aux risques de récidive. Une chance, car il est nécessaire de pouvoir oublier et de mener autant que possible une vie normale.»
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