Publié le 17/10/2024 à 10:08
Cette approche repose sur l'identification de néoantigènes, des protéines spécifiques qui apparaissent lorsque des cellules normales deviennent cancéreuses à la suite de mutations génétiques. En utilisant ces néoantigènes comme cibles, les chercheurs espèrent activer le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses.
Un traitement universel, adapté à une grande variété de patients et de cancersCette méthode présente un avantage majeur: elle permettrait de contourner les différences génétiques entre les tumeurs et d'élaborer un traitement universel, adapté à une grande variété de patients et de cancers. Bien que ces vaccins personnalisés en soient encore au stade expérimental, les résultats obtenus sur des modèles animaux sont prometteurs et ouvrent la voie à des essais cliniques.
Une alternative moins invasive aux traitements actuels comme la chimiothérapieCette percée pourrait s'inscrire dans une série de tentatives pour éradiquer le cancer par la stimulation du système immunitaire. L'objectif de ces travaux est de créer une solution thérapeutique capable de prévenir la rechute des cancers après une chirurgie ou un traitement classique, mais également de traiter des cancers déjà avancés. Si les essais cliniques s’avèrent concluants, un vaccin de ce type pourrait révolutionner la prise en charge du cancer et offrir une alternative plus ciblée et moins invasive aux traitements actuels comme la chimiothérapie.
La recherche redonne espoir à l’idée d’un vaccin universel contre le cancerLe concept de vaccins contre le cancer n'est pas nouveau, mais les obstacles à leur développement, notamment la diversité génétique des tumeurs, ont longtemps freiné leur avancée. Cependant, avec l'identification des néoantigènes et les progrès des technologies de séquençage de l'ADN, les scientifiques sont désormais en mesure de cibler ces anomalies spécifiques aux cellules tumorales. Ainsi, les recherches actuelles redonnent espoir à l’idée d’un vaccin universel contre le cancer. Une avancée particulièrement importante alors que le cancer reste l'une des principales causes de décès dans le monde.
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