Publié le 10/06/2025 à 17:54
Présentée au congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) 2025, l’étude Challenge vient bousculer les standards: chez les patients atteints d’un cancer du côlon de stade III ou de stade II à haut risque, un programme d’exercice encadré après la chirurgie et la chimiothérapie adjuvante réduit significativement le risque de récidive et de mortalité.
Un programme d’exercice personnaliséMené auprès de 889 patients ayant terminé leur chimiothérapie, cet essai randomisé de phase 3 a comparé deux groupes: l’un recevant uniquement des documents éducatifs sur la santé, l’autre bénéficiant d’un programme d’exercice personnalisé supervisé par un consultant en activité physique.
La première thérapie non médicamenteuse à intégrer durablement les protocoles oncologiques?Après près de 8 ans de suivi, les patients du groupe exercice ont présenté une réduction de 28% du risque de récidive ou de nouveau cancer, et une diminution de 37% du risque de décès. Concrètement, leur taux de survie sans maladie à 5 ans atteignait 80%, contre 74% dans le groupe témoin; la survie globale à 8 ans grimpait à 90%, contre 83%. À faible coût, accessible, et fondée sur l’empowerment des patients, cette «prescription d’exercice» pourrait bien devenir la première thérapie non médicamenteuse à intégrer durablement les protocoles oncologiques.
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