Pr Eric Wespes, urologue (CHU de Charleroi)
Selon certaines études scientifiques, une calvitie précoce serait associée à un risque relativement moins élevé de contracter un cancer de la prostate. D’autres, au contraire, laissent entendre que la vigilance devrait être de mise chez les hommes dégarnis. Qu’en penser?
Les chercheurs sont aux antipodes d’un consensus en la matière. Ce qui les rassemble, en revanche, c’est l’hypothèse sous-jacente à leurs travaux: des mécanismes hormonaux impliquant des hormones mâles (en particulier la testostérone) interviennent tant dans certaines calvities que dans le cancer de la prostate; les deux phénomènes pourraient donc être liés.
On le sait, un taux de testostérone élevé peut favoriser la perte de cheveux. Quant au cancer de la prostate, il est «hormonodépendant»: la prolifération anormale des cellules cancéreuses est influencée par la testostérone. Un taux élevé de cette hormone favoriserait un développement rapide de ce type de cancer. Cependant, aucune étude n’a démontré que le taux de testostérone était un élément déclencheur du cancer de la prostate.
Force est de constater que les résultats de ces recherches sont loin d’être concluants. Ces études tiennent actuellement davantage de l’anecdote. Elles n’induisent donc pas de conséquences concrètes en termes de prévention ou de mesures de surveillance particulières comme c’est le cas pour les antécédents familiaux, par exemple. En d’autres termes, la chevelure n’entre pas encore en ligne de compte dans l’élaboration du schéma thérapeutique. Cela étant dit, les questions relatives aux liens entre testostérone et cancer de la prostate méritent sans aucun doute d’être davantage approfondies.
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