Dr Alex Mottrie, Hôpital Onze-Lieve-Vrouw, Alost
Fin juin se tiendra à Bruxelles le Global Congress on Prostate Cancer, l’un des plus importants congrès au monde dans ce domaine. Quelques explications avec le Dr Alex Mottrie, principal organisateur de l’événement.
De par de son ampleur: nous attendons jusqu’à un millier de participants. Mais aussi par son caractère très international. J’ai déjà aidé deux collègues à organiser des événements similaires à New York et Melbourne en 2011. A partir de cette année, nous voudrions organiser un congrès à Bruxelles chaque année paire; les années impaires, il se tiendrait alternativement en Australie et aux Etats-Unis.
Près d’une cinquantaine d’experts reconnus à l’échelon mondial viendront y présenter les connaissances les plus récentes dans le domaine du cancer de la prostate. Ensemble, ils aborderont la prise en charge globale de la maladie de a à z, depuis son apparition jusqu’à ses traitement en passant par les techniques radiologiques les plus récentes. Je suis fier que Bruxelles puisse accueillir un tel congrès: c’est la preuve que, dans notre petit pays, la médecine a vraiment su rester à la pointe.
Nous voudrions en effet mettre au point un plan en plusieurs étapes, le plus actuel possible, pour la prise en charge optimale du cancer de la prostate. Un maximum de soignants devront pouvoir se retrouver dans ce plan. Le congrès donnera donc la parole non seulement à des urologues, mais aussi à des généralistes, radiologues, oncologues et infirmiers. Le cancer de la prostate est une maladie qui devrait idéalement être abordée sous plusieurs angles. Par la suite, nous nous efforcerons de promouvoir autant que possible cette trajectoire de soins auprès de nos collègues.
Si ce congrès est principalement destiné aux prestataires de soins, les associations de patients y prendront aussi la parole. Il est important que ces derniers puissent expliquer aux médecins comment le cancer de la prostate est vécu du côté des malades. Ces associations ont un rôle fondamental à jouer dans l’assimilation du diagnostic; l’échange d’expériences et le soutien mutuel sont à cet égard des éléments essentiels.
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