Dr Bram Spinnewijn
Un dépistage préventif du cancer de la prostate par la méthode du test PSA est-il nécessaire? Vous seul pouvez en juger, mais l’association de médecins généralistes Domus Medica le déconseille.
«PSA» est l’abréviation anglaise de «prostate-specific antigen» ou antigène prostatique spécifique, une protéine fabriquée par la prostate. L’évolution du taux de PSA dans le sang est un indicateur précis de l’évolution du cancer de la prostate après diagnostic. Le test PSA est toutefois beaucoup moins précis lorsqu’il est utilisé non pas pour suivre l’évolution d’un cancer mais pour détecter un cancer de la prostate.
Le test PSA trouve de nombreux cancers de la prostate qui sont d’évolution très lente et que, contrairement à de nombreux autres cancers, ne sont, dans ces cas d’évolution lente, pas mortel. Dépister systématiquement le PSA, implique dès lors pour de nombreux homme de subir des examens complémentaires, et recevoir un traitement chirurgical ou radiothérapeuthique. Ils devront dès lors vivre avec les effets secondaires de ce dernier comme l’incontinence et l’impuissance. Ce qui revient à dire que pour sauver une seule vie 36 hommes suivront inutilement un traitement.
Le cancer de la prostate a une composante familiale. Il est dès lors recommandé aux hommes dont le père ou le frère sont décédés avant 60 ans du cancer de la prostate de se faire contrôler tous les deux ans à partir de 50 ans. Mais si votre père n’a appris qu’à l’âge de 78 ans qu’il était atteint du cancer de la prostate, ce n’est pas nécessaire. Seule l’apparition de symptômes tels que besoin fréquent d’uriner, diminution du jet, difficultés à commencer à uriner, besoin d’uriner la nuit devraient amener à la réalisation de test, dont le PSA.
Depuis le 1er août 2012, l’INAMI ne rembourse plus les tests PSA prescrits aux hommes chez qui aucun cancer de la prostate n’a encore été diagnostiqué. Pour les hommes qui ont des antécédents familiaux de cancer de la prostate, le test est remboursé une fois par an à partir de 40 ans. L’INAMI rembourse le test deux fois par an pour les hommes chez qui on a diagnostiqué un cancer de la prostate et chez qui le test PSA est utilisé pour évaluer l’évolution de leur maladie.
Partager et imprimer cet article
La distinction entre un kyste bénin et une tumeur maligne n’est pas toujours évidente: sur une image CT (rayons X), kystes et tumeurs peuvent sembler très similaires. Cet...
Lire la suiteCette approche repose sur l'identification de néoantigènes, des protéines spécifiques qui apparaissent lorsque des cellules normales deviennent cancéreuses à la suite de...
Lire la suiteLes oncologues parlent dans The Guardian des mesures quotidiennes simples et concrètes qu'ils prennent pour prévenir le cancer.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, il touche actuellement 1 homme sur 10 en Belgique. Grâce à l’expertise des équipes multidisciplinair...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteCancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive