Paul, 69 ans
Suite à son diagnostic de cancer de la prostate, Paul se voit proposer un traitement par curiethérapie. Cinq ans après l’intervention, il partage son expérience.
«L’annonce du diagnostic a été un véritable choc. Bien sûr, je savais après les premiers examens effectués qu’il y avait une forte probabilité que je souffre d’un cancer de la prostate. Mais se l’entendre annoncer, c’est une autre histoire... Heureusement, mon médecin m’a très vite rassuré. Le cancer ne s’était pas étendu à d’autres organes, était peu agressif et la tumeur était relativement petite. Plusieurs traitements pouvaient m’aider.»
«Mon médecin m’a expliqué les différentes options qui m’étaient proposées, notamment une ablation chirurgicale de la prostate. Mais le risque d’effets secondaires suite à ce type d’intervention était plus important que pour une curiethérapie (Ndlr, également appelé brachythérapie) par exemple. J’ai donc choisi cette seconde option. D’autant plus que ce type de traitement n’est réservé qu’aux patients dont le pronostic (vital) est très bon, ce qui était mon cas.»
«Il s’agit d’une sorte de radiothérapie de l’intérieur. Des implants de la taille d’un grain de riz ont été placés à proximité de ma prostate au cours d’une intervention chirurgicale. Ces implants sont recouverts d’une matière radioactive qui irradie l’ensemble de la prostate pendant 6 semaines et tue les cellules cancéreuses. Passé ces 6 semaines, le taux de radiation devient insignifiant mais les implants sont laissés en place.
Cette technique permet d’irradier à plus haute dose qu’en radiothérapie externe. Et donc d’avoir de meilleurs résultats, tout en ayant moins d’effets secondaires.»
«Très bien. Je suis arrivé le matin à l’hôpital. L’opération qui a permis de placer les implants a duré plus ou moins deux heures durant lesquelles j’étais sous anesthésie générale. Puis je suis resté la nuit en observation. Le lendemain matin, j’étais déjà dehors.»
«J’ai souffert d’une inflammation du rectum. J’ai aussi eu de petits soucis d’urgence mictionnelle durant quelques semaines après l’intervention. Je ressentais souvent une envie très pressante d’uriner et j’ai eu quelques petits accidents. Mais tout cela était la conséquence directe de la radiothérapie et, aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre.
J’ai surtout ressenti de la frustration: mon petit-fils est né quelques jours avant l’opération et je n’ai pas pu le prendre sur mes genoux pendant au moins 6 semaines à cause de la radioactivité des implants de curiethérapie.
En tous cas, 5 ans après l’intervention, je vais bien et le cancer n’a manifesté aucun signe de reprise!»
Partager et imprimer cet article
La distinction entre un kyste bénin et une tumeur maligne n’est pas toujours évidente: sur une image CT (rayons X), kystes et tumeurs peuvent sembler très similaires. Cet...
Lire la suiteCette approche repose sur l'identification de néoantigènes, des protéines spécifiques qui apparaissent lorsque des cellules normales deviennent cancéreuses à la suite de...
Lire la suiteLes oncologues parlent dans The Guardian des mesures quotidiennes simples et concrètes qu'ils prennent pour prévenir le cancer.
Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l’homme, il touche actuellement 1 homme sur 10 en Belgique. Grâce à l’expertise des équipes multidisciplinair...
Lire la suiteVRTNWS s'est rendu à la Journée contre le cancer pour jeter un coup d'œil à l'hôpital universitaire d'Anvers, qui travaille assidûment à une avancée : «C'est prometteur,...
Lire la suiteCancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive