La Covid-19 n’est pas virale que d’un point de vue médical, elle l’a également été sacrément sur les réseaux sociaux en générant un volume sans précédent de fake news. Tour d’horizon des 3 fake news les plus loufoques.
Depuis le début de l’épidémie de Covid-19, les fausses nouvelles ont été nombreuses. Nous avons sélectionné pour vous trois de ces fake news un peu dingues. Cela va des réseaux de téléphonie 5G qui propagent la Covid-19 aux micro-puces ou nanoparticules qui seraient injectées par le biais du vaccin pour nous tracer, en passant, par exemple, par l’ingestion ou la pulvérisation de désinfectants pour tuer le virus. Florilège estival de fake news… démantelées pour que vous soyez pleinement rassurés cet été.
Dès janvier 2020, une rumeur pointe un lien entre le déploiement de la technologie 5G et le déclenchement de la pandémie(1). Des chercheurs d’une université australienne(2)(3) se sont intéressés à la question et ont analysé près de 90.000 posts Facebook, publiés entre janvier et mi-avril 2020, qui faisaient le lien entre 5G et Covid-19.
La rumeur trouve son origine au sein de groupes conspirationnistes. Le blog français «Les moutons enragés»(4), habitué des fake news, est le premier à dénoncer, dès le 20 janvier 2020, le lien entre l’impact négatif qu’aurait la 5G sur la santé et l’apparition du virus dans la ville de Wuhan où un réseau 5G venait justement d’être déployé. C’est, toutefois, le blog Vigiliae.org(5), qualifié de conspirationniste par les chercheurs australiens, qui annonce avec fracas que la Covid-19 pourrait être une arme biologique et que la 5G pourrait jouer un rôle dans son activation.
Les chercheurs de Down Under(2)(3) pointent une seconde phase de dispersion de cette fake news dès la fin février 2020. Elle est alors relancée par une prétendue infirmière britannique qui affirme que la 5G détruirait l’oxygène et rendrait de ce fait la Covid-19 plus violente. Dès la mi-mars 2020, la rumeur prend une autre tournure: les lockdowns successifs au niveau international constitueraient une couverture pour installer des mâts 5G sur des bâtiments scolaires, notamment aux États-Unis. S’ensuivent des actes violents, et notamment des attaques d’antennes GSM et des techniciens responsables de leur maintenance au Royaume-Uni, mais également dans divers pays européens, et entre autres en Belgique. Et ce n’est pas tout puisque fin mars un supposé ancien cadre de Vodafone révèle dans une vidéo vue par 18 millions de personnes les dangers de la technologie, allant même jusqu’à avancer que le coronavirus était utilisé pour masquer les morts dues à la 5G. Il s’agissait en réalité d’une usurpation d’identité, puisque l’«ancien cadre» est en réalité un pasteur évangélique du Zimbabwe basé en Angleterre.
Les allégations concernant les liens entre 5G et covid-19 sont totalement fausses. L’OMS(6) est d’ailleurs montée au créneau en affirmant que les virus ne circulent pas sur les ondes radio, ni sur les réseaux de téléphonie mobile. Pour preuve, la Covid-19 est présente dans des pays et des zones où le réseau 5G est totalement absent! En Belgique, Sciensano s’est également prononcé, en juin 2020, sur le sujet pour «calmer le jeu»(7).
Autre crainte qui apparaît dans le sillage de celle qui liait 5G et Covid-19, celle des nanoparticules ou micro-puces. Une information fallacieuse a inondé les réseaux sociaux dès février 2020: des puces connectées à la 5G permettraient de tracer et ficher toutes les personnes vaccinées. Elles seraient injectées via le vaccin anti-Covid-19 et auraient été mises au point par les laboratoires qui ont commercialisés les vaccins anti-Covid-19: Pfizer, Moderna, BioNTech. Il a même été mentionné sur un site Internet (www.biohackinfo.com) que Bill Gates développait un vaccin contre la Covid-19 qui permettait de géolocaliser la population vaccinée. C’est bien entendu faux!
La Gates Foundation dirigée par Bill Gates et son ex-femme Melinda soutiendrait, en fait, le développement d’une technologie qui pourrait permettre dans le futur, dans les pays où les structures médicales sont peu développées, de savoir qui a été vacciné (surtout pour les vaccinations pour les maladies infantiles) au moyen de patches équipés de micro-aiguilles. Grâce à ces patches contenant des nanocristaux, les chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) sont parvenus à créer un marquage invisible et biocompatible qui pourrait donc un jour apporter la preuve d'une vaccination pour les populations des pays où les documents médicaux sur papier sont rares, voire inexistants.
Mentionnons également que la Gates Foundation finance des programmes de recherche sur la vaccination en général, dont notamment celle contre la Covid-19(8)(9).
Les nettoyants, gels désinfectants mains ou multi-surfaces à base de méthanol, d’éthanol, d’eau de Javel ne doivent pas être ingérés! Leur ingestion peut provoquer des lésions graves, voire entraîner la mort. Ce n’est pas parce que de telles substances permettent de détruire le virus de la Covid-19 et certaines bactéries sur certaines surfaces, sur les mains qu’elles les détruisent dans l’organisme! C’est Donald Trump qui, le 23 avril 2020, avait suggéré d’ingérer de l’eau de Javel pour tuer le virus… avant de se rétracter et d’affirmer qu’il s’agissait d’un «sarcasme». Une idée dangereuse que certains ont, toutefois, pris pour argent comptant. Par ailleurs, la pulvérisation de ces substances peut également être nocive pour les muqueuses selon l’OMS(6).
De même, la consommation de boissons alcoolisées (quel que soit le degré d’alcool) ne tue pas le virus. Cette information fausse s’est tellement répandue que plusieurs accidents graves, comas éthyliques, accidents de la circulation ont été rapportés. Une consommation d’alcool fréquente ou excessive n’est pas utile pour combattre le virus selon l’OMS. De même, ni les décoctions à base de plantes (thé, fenouil, ail, etc.), ni le fait de boire une boisson chaude toutes les heures ou de l’eau toutes les 15 minutes ne permettent d’éliminer le virus(10)(11). Le site de l’OMS a d’ailleurs mis en ligne une page qui recense toutes ces idées reçues, actualisée régulièrement avec des réponses didactiques(6).
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