Publié le 12/05/2021 à 21:39
L'utilisation d'anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), comme l'Ibuprofène, n'augmente pas le risque de développer une forme sévère de Covid-19. C'est ce qu'a démontré une étude publiée dans The Lancet Rheumatology, basée sur les données de la cohorte britannique du protocole de caractérisation clinique ISARIC, qui compte plus de 72 000 patients.
Au début de la pandémie de Covid-19, les médias se sont inquiétés du fait que l'utilisation d'AINS, en particulier l'Ibuprofène, pouvait exacerber les symptômes du Covid-19. Ces préoccupations, fondées sur des données non publiées, ont conduit à une mise en garde contre l'utilisation des AINS. Compte tenu de l'utilisation généralisée des AINS, ce débat a donné lieu à de multiples études visant à réfuter ou à confirmer un lien éventuel.
«L'utilisation d'AINS chez les personnes atteintes de Covid-19 ne semble pas conférer un risque accru de développer une forme sévère de la maladie. Cette idée est soutenue par un nombre croissant de preuves, dont la majorité aboutit à la même conclusion», ont déclaré les chercheurs.
«Les AINS sont utilisés fréquemment dans le monde entier pour traiter des personnes souffrant de toute une série d'affections, des douleurs mineures aux maladies chroniques telles que l'arthrite et les maladies cardiovasculaires», a rappelé le Pr Ewen Harrison de l'Université d'Édimbourg, auteur principal de l'étude, dans un communiqué de presse du Lancet.
«De nombreuses personnes comptent sur ces médicaments pour pouvoir mener à bien leurs activités quotidiennes. Lorsque la pandémie a débuté, il y a plus d'un an, nous devions être sûrs que ces médicaments n'entraîneraient pas une aggravation des symptômes chez les personnes atteintes de Covid-19. Nous avons maintenant des preuves claires que les AINS peuvent être utilisés en toute sécurité chez les patients atteints de Covid-19, ce qui devrait rassurer les médecins et les patients qui peuvent continuer à utiliser ces produits comme ils le faisaient avant le début de la pandémie.»
Geneviève Ostyn
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