Maud, 33 ans
Maud a développé une dermatite atopique quand elle était tout bébé. La maladie n’a jamais vraiment disparu mais, au fil des années, Maud s’est familiarisée avec les « bons gestes » qui aident à diminuer la fréquence et l'intensité de ses crises.
Mes parents se souviennent encore très bien des « croûtes de lait » qui ont recouvert mon crâne durant quelques semaines lorsque j’étais bébé. Sur les conseils du pédiatre, ils se sont mis à utiliser un savon spécifique surgras et de l’huile d’amande douce pour prendre soin de ma peau.
Durant l’enfance, mes coudes et l’arrière de mes genoux sont devenus les zones de prédilection de mes lésions d’eczéma.
Depuis l’adolescence, les plaques apparaissent plutôt sur mes mains, mon poignet et mon visage (particulièrement autour des yeux).
Petite, j’étais également sujette au rhume des foins. Au fil des années, les symptômes de la rhinite sont devenus de moins en moins prononcés, jusqu’à disparaître totalement. En revanche, j’ai développé une tendance à l’asthme. Il m’arrive d’avoir des crises quand je suis amenée à évoluer dans un environnement très poussiéreux. Cela m’est arrivé lors de mes déménagements, notamment.
Avec le temps, j'ai appris qu'il valait mieux prévenir que guérir.
Mes crises d’eczéma ont toujours été exacerbées en périodes de stress et de fatigue. J’observais par exemple une flambée des plaques pendant mes examens quand j’étais étudiante, puis lorsque mes journées de boulot étaient particulièrement chargées quand j’ai commencé à travailler. Depuis quelques années, je pratique la course à pied et le yoga de manière régulière. Cela m’aide à évacuer mon stress, ce qui a probablement une incidence positive sur la survenue des crises d’eczéma.
J’ai la chance d’être atteinte d’une forme légère de dermatite atopique, mais il y a environ cinq ans, j’ai connu une crise plus importante que d’habitude. De grandes plaques rouges recouvraient le dos de ma main, mes doigts, mon poignet et le contour de mes yeux. Les démangeaisons étaient particulièrement fortes, au point d’entraîner l’apparition de petites plaies purulentes à cause des grattages. Je suis retournée consulter une dermatologue, qui m’a prescrit des antibiotiques locaux et une crème anti-inflammatoire plus puissante que celles que j’avais coutume d’utiliser.
Avec le temps, j’ai appris qu’il valait mieux prévenir que guérir. Il est beaucoup plus facile de parvenir à faire disparaître les lésions quand elles ne sont pas encore trop développées. Désormais, dès que ma peau commence à démanger ou que j’aperçois une petite plaque rouge, j’applique de la crème anti-inflammatoire sur la zone atteinte. Ce réflexe fait maintenant partie intégrante de ma routine quotidienne, à l’instar de toute une série d’autres « bons gestes ».
J’accorde notamment une attention toute particulière au choix de ma lessive liquide, de mes cosmétiques et de mes produits de soins. J’évite par exemple les crèmes et gels lavants parfumés. Après chaque douche, j’enduis généreusement mon visage, mes bras et mes jambes d’une crème émolliente pour peaux atopiques que j’achète en pharmacie. En hiver, je sens bien que ma peau tiraille plus facilement ; je me tourne alors vers une crème encore plus riche. J’ai aussi troqué mes gants en laine contre des gants en coton… En somme, j’ai appris à écouter ma peau et à lui prodiguer toute la douceur dont elle a besoin.
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