Publié le 23/02/2011 à 23:11
Treize nouveaux gènes impliqués dans l'insuffisance rénale ont été dévoilés. Une découverte qui pourrait aboutir à de nouveaux traitements.
Les résultats d'une récente étude démontrent qu'outre d'autres facteurs comme l'hypertension et le diabète, l'hérédité joue aussi un rôle en matière d'insuffisancerénale. Une découverte qui pourrait mener à de nouvelles stratégies thérapeutiques. En effet, chaque gène code une protéine bien spécifique. Si le gène est défectueux, la protéine l'est aussi. Ces protéines défectueuses pourraient donc être utilisées pour détecter plus vite la maladie. Un point déterminant, car on sait que la plupart des symptômes de l'insuffisancerénale se manifestent à un stade déjà très avancé. "De nouvelles molécules thérapeutiques ciblant ces protéines anormales pourraient aussi être mises au point", ajoute le Dr. Linda Kao, membre du consortium CKDGen, le groupe de recherche qui a publié ces résultats. "Mais beaucoup d'efforts doivent encore être fournis pour développer ce type de traitement. Différents mécanismes moléculaires conduisent à l'insuffisancerénale et chacun d'entre eux pourrait requérir une approche spécifique."
Cette découverte est l'aboutissement d'un immense effort de recherche international. "Des chercheurs du monde entier ont contribué à ces travaux", explique Linda Kao. "Nous avons utilisé les données issues de 20 études différentes. Les caractéristiques génétiques de plus de 65. 000 individus ont été analysées."
Pour parvenir à ces résultats, les chercheurs ont procédé à une méta-analyse associative pour le génome entier. En clair, ils ont comparé le profil génétique de différents individus afin de repérer des similarités à l'origine de dysfonctionnements physiques. D'autres recherches de ce type avaient déjà permis de dévoiler des gènes impliqués dans l'insuffisancerénale, mais c'est la première fois qu'une étude d'une telle ampleur est réalisée.
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