Publié le 23/02/2011 à 23:14
Le quotidien des personnes souffrant d'insuffisance rénale est souvent marqué par une grande fatigue. Un phénomène d'origine multifactorielle, à combattre sur tous les fronts.
La fatigue chronique et les troubles du sommeil sont très fréquents chez les personnes atteintes d'une maladie rénale. En cause: de multiples facteurs comme l'anémie, le stress, certains symptômes neurologiques... Lorsque les patients commencent la dialyse ou reçoivent une greffe, beaucoup constatent d'ailleurs une nette amélioration de leur état de fatigue, preuve que celle-ci est belle et bien liée à la diminution de la fonction rénale. Et preuve que la dialyse ne doit pas être entamée trop tardivement.
Les reins produisent une hormone, l'érythropoïétine (EPO), qui joue un rôle essentiel dans la production de globules rouges par la moelle osseuse. Dès qu'il y a insuffisance rénale, la sécrétion d'érythropoïétine baisse, provoquant une diminution de la quantité de globules rouges présents dans le sang (anémie). Heureusement, l'érythropoïétine est aujourd'hui fabriquée par la biotechnologie et peut être administrée aux insuffisants rénaux, ce qui améliore nettement l'anémie et donc la fatigue.
L'insuffisancerénale peut aussi être associée au syndrome des jambes sans repos. Ce trouble neurologique se traduit par le besoin irrépressible de bouger les jambes, principalement lorsqu'on est allongé pendant la nuit... Fourmillements, picotements, sensations de brûlure créent un grand inconfort et perturbent largement le sommeil. Le syndrome des jambes sans repos n'est pas typique de l'insuffisance rénale, mais de nombreux patients en souffrent. Il n'existe actuellement aucun traitement spécifique contre ce syndrome, même si certains médicaments peuvent aider.
L'insuffisance rénale est aussi souvent associée à un diabète, un surpoids ou à de l'obésité. C'est pourquoi de nombreux patients souffrent aussi de troubles de la respiration nocturne ou d'apnées du sommeil. Or, outre le risque cardiovasculaire qu'ils entraînent, ces troubles respiratoires perturbent le cycle du sommeil en multipliant les micro éveils. Le matin, la fatigue est donc encore souvent présente, même lorsqu'on pense avoir dormi suffisamment.
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