Jan Donck, néphrologue à l’AZ Sint-Lucas Gent
Si le trajet de soins a nettement amélioré la prise en charge de l’insuffisance rénale sur certains points, il pourrait encore être amélioré sur d’autres. Les explications du Dr Jan Donck, néphrologue.
Le trajet de soins a pour but d’optimaliser la prise en charge de l’insuffisance rénale grâce à une meilleure collaboration entre le patient, le médecin généraliste et le néphrologue. Celle-ci est scellée par la signature d’un contrat entre les trois parties. Le patient s'engage notamment à consulter son médecin généraliste au moins deux fois par an et son néphrologue une fois par an.
En échange de son engagement, il profite d’une meilleure coordination des soins et d’un remboursement total des consultations, tant chez son généraliste que chez le spécialiste. Depuis juin 2009, plus de 11.000 patients insuffisants rénaux ont conclu un trajet de soins en Belgique.
Seuls les patients ayant une filtration glomérulaire de moins de 45ml/min et/ou une protéinurie de plus d’1g/jour sont concernés. Le trajet de soins convient moins bien aux patients dialysés. Pour leur dialyse, ils consultent en effet surtout leur néphrologue et se rendent dès lors moins fréquemment chez leur médecin généraliste. Néanmoins, un patient qui doit être dialysé pendant son trajet de soins conserve tous les avantages de ce dernier.
Grâce au trajet de soins, l’insuffisance rénale est désormais diagnostiquée plus vite par les médecins généralistes. Le traitement peut donc démarrer plus rapidement. De plus, le risque de complications comme l’hypertension et les maladies cardiovasculaires diminue. Autre avantage: les patients se sentent plus impliqués dans le traitement grâce à des mesures comme le remboursement d’un tensiomètre automatique.
Plus d’infos sur le trajet de soins sur www.zorgtraject.be.
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