Dans ce traitement, le sang n’est pas conduit à l’extérieur du corps car c’est le péritoine du patient lui-même qui fait office de membrane partiellement perméable. Le péritoine est une double membrane qui tapisse d’une part, la paroi de l’abdomen (ventre) et d’autre part, les organes abdominaux: intestin, estomac, foie, etc. Normalement, ces deux membranes sont collées et c’est dans l’espace infime entre elles qu’est amené, par un cathéter, le liquide de dialyse. Le péritoine, qui mesure environ 2 m2, est richement irrigué par de petits vaisseaux sanguins. Les échanges se réalisent donc entre le sang contenu dans les vaisseaux sanguins du péritoine et le liquide de dialyse qui a été introduit dans l’abdomen.
En DPCA (Dialyse Péritonéale Continue Ambulatoire), le patient laisse s’écouler une poche d’environ 2 litres de solution de dialyse dans son abdomen au moyen d’un tube qui y a été préalablement inséré en dessous du nombril. Cette solution reste environ 3 à 4 heures dans la cavité péritonéale et prélève petit à petit les déchets, l’eau et les molécules excédentaires du sang qui s’écoulent à travers le péritoine et seront éliminés avec le dialysat. Ensuite, le patient vide sa cavité abdominale en laissant s’écouler le dialysat usagé dans une poche vide avant de remplir à nouveau sa cavité péritonéale avec un dialysat neuf. L’échange de substances dure une trentaine de minutes. L’ensemble du processus est répété 3 à 4 fois par 24 heures. En journée, le dialysat reste en contact avec le péritoine pendant quelques heures, et la nuit, entre 8 et 12 heures. Entre chaque échange de dialysat, le patient peut reprendre ses activités normales. Cette technique est particulièrement efficace chez les patients disposant encore d’un débit urinaire non négligeable (diurèse résiduelle). Elle est également efficace pour les patients qui présentent une insuffisance rénale liée à une insuffisance cardiaque (syndrome cardio-rénal). Dans ce cas, seul un ou deux échanges sont parfois nécessaires pour améliorer les troubles cardio-respiratoires présentés par le patient.
La DPA (Dialyse Péritonéale Automatisée) repose sur le même principe mais elle est uniquement réalisée de nuit, pendant le sommeil, sur une période de 8 à 12 heures. Avant le coucher, le patient relie le cathéter abdominal à un certain nombre de poches de dialysat (16 à 20 litres), elles-mêmes raccordées à un appareil préprogrammé. L’échange des substances se fait automatiquement. C’est l’appareil qui règle les heures de l’échange, laisse s’écouler le dialysat usagé et remplit l’abdomen avec une solution neuve. Pour certains patients, la DPA représente une solution moins contraignante car il ne faut pas procéder aux échanges de poches pendant la journée. Il s’agit là du traitement idéal pour les personnes qui travaillent et pour les enfants en âge scolaire.
Touchant en majorité des femmes (9 cas sur 10), le "lupus" ou "lupus érythémateux disséminé" (LED) se développe généralement entre 20 et 40 ans. Maladie rare, elle concer...
Lire la suiteÀ l’heure actuelle, de nombreuses discussions ont lieu pour définir les groupes de personnes devant bénéficier en priorité du vaccin contre la grippe A/H1N1 ainsi que des...
Lire la suite"Il y a un peu plus de dix ans, une collègue infirmière formée à ce type d’approche a commencé à masser les pieds des patients dialysés", explique Pascale Baert, infirm...
Lire la suiteEn constante augmentation, le diabète touche aujourd’hui environ 5% de la population. Or, cette maladie, qui se caractérise par un excès de sucre dans le sang (en raison...
Lire la suiteJan Donck, néphrologue à l’AZ Sint-Lucas Gent
Bruno Woitrin, Président de l'AIRG Belgique
Tatiana Diakun, infirmière spécialisée dans la dialyse péritonéale
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive