Monique, employée, 60 ans
Monique, en pleine ménopause, a découvert qu’elle souffrait de sécheresse vaginale caractérisée par des rapports sexuels douloureux et des infections urinaires à répétition. Elle ignorait qu’il existait des solutions locales à son problème.
L’atrophie vulvo-vaginale, trop peu connue
«J’ai été en préménopause dès 50 ans. Avec des symptômes classiques qui se sont petit à petit manifestés mais qui ne m’empêchaient pas de vivre normalement. Ma maman ayant eu un cancer du sein, je ne souhaitais pas recevoir de THS. Le problème est que je souffrais, au fil du temps, de rapports sexuels douloureux et d’infections urinaires à répétition. Je pensais que c’était inévitable vu la ménopause et que je devais en prendre mon parti. J’ai eu, il y a cinq ans, la chance de suivre une formation sur la ménopause. J’ai découvert que je souffrais d’atrophie vulvo-vaginale, comme beaucoup de femmes de mon âge. J’ai appris qu’il existait des solutions de traitement local, sans devoir prendre un THS oral, pour venir à bout de mon inconfort vaginal, de mes infections urinaires.»
Atrophie vulvo-vaginale: votre gynécologue doit en parler
«J’ai, dans la foulée, été consulter mon gynécologue. Je lui ai dit: "Ne pensez-vous pas que je souffre d’atrophie vulvo-vaginale?". Ce dernier a confirmé mes doutes. Il le savait, mais ne m’avait jamais demandé si je souffrais d’inconforts liés à cette atrophie, ni proposé un traitement local à base d’œstrogènes. Je lui ai demandé s’il y avait un lien entre l’atrophie vulvo-vaginale et les infections urinaires. Il a confirmé. Renseignements pris, de nombreux gynécologues n’abordent pas le sujet en consultation ou ne posent pas les bonnes questions. Si on vous demande comment ça va, il est fort probable d’obtenir la réponse "tout va bien" quand vous pensez que votre problème n’a pas de solution. Il est important de poser des questions plus précises aux patientes qui présentent des signes d’atrophie vaginale, comme par exemple: "Avez-vous des irritations? Des infections urinaires? Des douleurs ou de l’inconfort lors des rapports sexuels?".»
Atrophie vulvo-vaginale: un traitement local approprié«J’ai suivi un traitement local à base d’œstrogènes pendant 15 jours. Actuellement, je suis ce traitement d’entretien à raison d’une ou deux fois par semaine, le soir avant le coucher. Cela a résolu mes deux problèmes: les rapports sexuels douloureux et les infections urinaires. J’ai essayé les ovules, mais ils fondent avant l’introduction vaginale lorsqu’il fait chaud. Je préfère la crème à base d’œstrogènes qui permet de mieux hydrater toute la zone vulvo-vaginale. Il y aussi moins de rejet avec la crème qu’avec les ovules. Le seul petit bémol est qu’il faut laver l’applicateur après chaque utilisation mais c’est très rapide.»
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