Dr Christophe Ravoet, oncologue à l'Hôpital de Jolimont
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, les myélodysplasies restent des maladies lourdes. Le Dr Ravoet, spécialiste des myélodysplasies, nous parle des espoirs en matière de traitement.
Ce qu’il nous faut, ce sont de nouvelles molécules. Il y a dix ans, il n’existait presque rien. On est passé dans une nouvelle ère – il y a de nouvelles molécules, on s’y intéresse – mais ce n’est pas encore l’explosion. Car il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui, les myélodysplasies font partie des maladies hématologiques les plus difficiles à traiter. Il existe déjà de bonnes solutions pour le lymphome, le myélome mais les myélodysplasies sont encore en retrait.
Ce sont des maladies compliquées, hétérogènes, qui touchent des personnes âgées, souvent déjà fragiles. Et les molécules qu’on possède aujourd’hui ont malheureusement une efficacité limitée dans le temps. La survie (surtout celle de patients à risque intermédiaire 2 et haut risque) reste limitée. À terme, la solution ne viendra pas de la greffe. Nous devons trouver des traitements qui ne soient pas aussi lourds. Comme dans tous les domaines de la cancérologie, les espoirs portent sur des molécules qui seraient plus efficaces et moins toxiques.
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