Ce qu’il nous faut, ce sont de nouvelles molécules. Il y a dix ans, il n’existait presque rien. On est passé dans une nouvelle ère – il y a de nouvelles molécules, on s’y intéresse – mais ce n’est pas encore l’explosion. Car il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui, les myélodysplasies font partie des maladies hématologiques les plus difficiles à traiter. Il existe déjà de bonnes solutions pour le lymphome, le myélome mais les myélodysplasies sont encore en retrait.
Ce sont des maladies compliquées, hétérogènes, qui touchent des personnes âgées, souvent déjà fragiles. Et les molécules qu’on possède aujourd’hui ont malheureusement une efficacité limitée dans le temps. La survie (surtout celle de patients à risque intermédiaire 2 et haut risque) reste limitée. À terme, la solution ne viendra pas de la greffe. Nous devons trouver des traitements qui ne soient pas aussi lourds. Comme dans tous les domaines de la cancérologie, les espoirs portent sur des molécules qui seraient plus efficaces et moins toxiques.
Il y a un an, lors d’un contrôle de routine, mon médecin m’a annoncé qu’il y avait certaines anomalies dans mon analyse de sang. J’ai été très étonnée parce qu’à vrai dire, je me sentais tout à fait bien à cette époque... Un peu fatiguée certes, mais comme toutes les personnes de mon âge. Après une ponction de moelle osseuse, on m’a diagnostiqué une myélodysplasie. Je n’avais jamais entendu parler de cette maladie.
Mon médecin m’a expliqué que l’on ne connaissait pas les causes exactes de la myélodysplasie. Je ne présentais a priori aucun facteur de risque. Je ne suis pas fumeuse et je n’ai jamais été traitée pour un cancer... Heureusement, j’ai une maladie dite à faible risque et je ne suis donc pas soumise à des traitements très lourds. Je reçois surtout des injections d’érythropoïétine, qui me permettent de lutter contre l’anémie et de ne pas trop sentir les effets de la maladie, même si je sais qu’elle est là.
La greffe de moelle osseuse (aussi appelée greffe de cellules souches) est actuellement le seul traitement qui permet de guérir l...
Lire la suiteDr Christophe Ravoet, oncologue à l'Hôpital de Jolimont
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