Publié le 09/04/2014 à 15:34
Les blocages peuvent être particulièrement invalidants pour les personnes souffrant de la maladie de Parkinson. Des solutions existent heureusement pour les gérer au mieux.
Les blocages sont sans doute l’un des signes les plus invalidants de la maladie de Parkinson. Ils ne se manifestent habituellement qu’une dizaine d’années après l’apparition des premiers symptômes. Ils s’accentuent ensuite au fur et mesure que la maladie évolue.
Lors de ces blocages, le parkinsonien ne parvient littéralement plus à bouger. Il reste, par exemple, bloqué dans son fauteuil sans pouvoir se relever ou ne parvient pas à effectuer le mouvement qui lui permettrait de descendre du bus. Debout, il est comme collé au sol. Mais les blocages concernent également les fonctions intellectuelles: le patient est ralenti, s’exprime avec plus de difficulté…
Les blocages ont dès lors un impact important sur la qualité de vie. À tel point que ceux-ci deviennent parfois une source de hantise, et que la personne finit par s’empêcher de sortir ou de pratiquer certaines activités par peur de rester bloquée dans une situation inconfortable.
Il existe deux types de blocages.
Si les blocages restent trop fréquents malgré les traitements, n’hésitez pas à en discuter avec votre neurologue. On ne guérit toujours pas de la maladie de Parkinson mais on peut toujours limiter son impact au quotidien. «La maladie de Parkinson est une maladie neurodégénérative évolutive», précise le Dr Elosegi, chef du service de neurologie du CHU Ambroise Paré à Mons. «Il faut donc régulièrement adapter le traitement pour suivre cette évolution. Le but étant que les symptômes du patient fluctuent le moins possible.»
Une des solutions? Essayer de maintenir la stimulation dopaminergique la plus constante possible. Pour cela, augmenter la fréquence des prises de médicaments ou ajouter des agonistes dopaminergiques dans le cadre de la prise de L-dopa, peut par exemple être utile.
Si cette adaptation du traitement ne suffit pas, la pose d’une pompe à dopamine, qui diffuse le médicament de façon constante au niveau de l’estomac, ou la mise en place d’un simulateur cérébral au cours d’une intervention chirurgicale peuvent être efficaces.
Mais les médicaments ne sont pas tout! Identifier les facteurs pouvant favoriser la survenue d’un blocage, comme le stress ou la fatigue, et les éviter au maximum peut aussi être utile.
Il est également fortement conseillé de rester actif, de continuer à marcher et de pratiquer régulièrement une activité physique. Un plus pour entretenir les muscles et alléger les symptômes.
La kinésithérapie peut également aider à gérer les blocages. Elle permet en effet d’entretenir la marche et l’équilibre et d’atténuer les raideurs musculaires et la rigidité.
Thomas Coucq
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