Publié le 23/02/2011 à 23:12
La stimulation électrique de structures cérébrales profondes permet, chez certains patients, de réduire considérablement les symptômes moteurs de la maladie.
La stimulation électrique cérébrale profonde est une technique neurochirurgicale qui consiste à placer dans le cerveau une électrode qui envoie du courant électrique. Celle-ci est reliée à un boîtier de contrôle situé sous la peau au niveau du thorax ou de l'abdomen. Le patient peut décider lui-même quand il souhaite déclencher son stimulateur et pendant combien de temps.
La stimulation cérébrale profonde permet principalement d'améliorer les symptômes moteurs de la maladie de Parkinson, comme les tremblements, l'akinésie (lenteur et difficultés d'initiation des mouvements) ou la rigidité. L'amélioration est quasiment instantanée lorsque le stimulateur est mis en route mais ses effets disparaissent tout aussi rapidement à l'arrêt.
Cette technique neurochirurgicale n'est pas anodine. Des complications peuvent survenir: infections, hématomes cérébraux, déplacement des électrodes? De plus, la stimulation cérébrale profonde n'est pas destinée à tous les patients parkinsoniens, loin de là. Idéalement, cette technique concerne plutôt les patients plus jeunes (moins de 65 ans), qui ont un fonctionnement intellectuel normal et ne présentent pas de troubles psychiatriques majeurs. Cette technique n'est par ailleurs envisagée que lorsque les traitements médicamenteux ne sont plus efficaces et que le handicap du patient devient sévère.
Une centaine de patients sont opérés par an en Belgique. Cette opération n'est pas remboursée par les mutuelles et doit faire l'objet d'une évaluation individuelle par l'INAMI (Institut National d'Assurance Maladie-Invalidité). Cette technique de pointe est, pour l'instant, réservée à une minorité de patients.
Nous remercions le Dr. Frédéric Supiot, neurologue à l'Hôpital Erasme.
Partager et imprimer cet article
Avec l’annonce de la maladie de Parkinson, beaucoup de choses sont remises en question. En ce compris votre emploi si vous êtes encore en âge de travailler. Il est cert...
Lire la suiteNon. Les questions liées à la santé de l’employé relèvent du domaine de sa vie privée. Ce dernier n’est donc pas tenu d’informer...
Lire la suiteLa dysphagie (ou troubles de la déglutition) se manifeste par des difficultés à avaler et/ou une toux après avoir ingurgité des aliments...
Lire la suiteUne hospitalisation est souvent l’occasion pour le parkinsonien de rencontrer un ergothérapeute. L’intérêt de l’ergothérapie?...
Lire la suiteGeert Rosseel, patient parkinsonien et membre du comité d’administration de la Vlaamse Parkinsonliga
Flore Bellefontaine, accompagnatrice psychosociale à l’Association Parkinson
Jean-Pierre Vandenberk, parkinsonien et concepteur d’un pilulier minuteur
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive