Publié le 08/11/2023 à 20:55
«Il ou elle devait fumer…» C'est ce que pense plus de la moitié des Belges (57%) lorsqu'une personne leur indique qu'elle est atteinte d'un cancer du poumon. Près d'un Belge sur trois (30%) considère même que cette personne est responsable de sa maladie. C'est ce qui ressort d'une enquête conduite auprès de 1.000 Belges à la demande de l'association de patients l’asbl PROLONG.
«Fumer augmente considérablement le risque de contracter la maladie, c'est vrai. Mais tout le monde peut être atteint d'un cancer du poumon. Ce peut être simplement de la malchance. Quelle qu'en soit la cause, personne ne choisit d'être atteint d'un cancer du poumon. Les patients ont donc besoin de votre soutien et pas de votre jugement», déclare Johan Thibo, Président de l'asbl PROLONG. Afin de porter ce message, l’association lance aujourd'hui la campagne «Les personnes atteintes d'un cancer du poumon ont besoin de votre soutien, pas de votre jugement» afin de sortir la maladie du tabou qui l'entoure et d'offrir un soutien aux malades et à leurs proches.
En raison du manque de connaissances quant à la maladie, le cancer du poumon reste souvent entouré d'un tabou. Ainsi, quatre Belges sur cinq (80%) considèrent que les personnes atteintes d'un cancer du poumon sont rapidement jugées. Pour 71% d'entre eux, le cancer du poumon est considéré comme une maladie qu'on s'inflige à soi-même. Près de 1 Belge sur trois (30%) affirme même que le patient est (en partie) responsable de sa maladie: «Il ou elle devait fumer (avant).» Alors qu'un facteur de malchance peut être responsable. Tout le monde peut être atteint d'un cancer du poumon, même si les fumeurs ou anciens fumeurs sont plus exposés. «C'est pourquoi nous encourageons toutes et tous à arrêter de fumer.» Leo Stoops (74 ans), un ancien présentateur et chroniqueur judiciaire de la VRT, ne fumait plus depuis 40 ans quand il a contracté un cancer du poumon en 2009: «Mes poumons ne contenaient pas de fumée. Mais en en parlant, je précisais systématiquement: "J'ai attrapé un cancer du poumon, mais ce n'est pas à cause du tabac". J'avais le sentiment de devoir me justifier auprès des autres.»
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Pr Dr Johan Vansteenkiste, oncologie respiratoire, UZ Gasthuisberg
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