Muriel, 61 ans
Muriel a déjà fait quatre dépressions, toutes liées à des événements qui ont bouleversé sa vie. Elle leur est néanmoins reconnaissante car ces épisodes dépressifs lui ont appris à voir les choses sous un autre angle.
«C’est certainement un peu bizarre mais je remercie mes dépressions. Même si je ne les ai pas voulues, elles m’ont appris à relativiser. Moi qui suis une anxieuse, j’ai appris à mieux me connaître. Un exemple typique. Parce que j‘étais trop perfectionniste. Et il ne faut pas. Je l’ai compris aujourd’hui. L’erreur est humaine. Il faut pouvoir l’accepter et en voir le côté positif. Je trouve, par exemple, que les étudiants qui n’ont pas réussi leurs examens mais ont fait vraiment de leur mieux méritent tout de même un encouragement. Ils peuvent être fiers d’eux. C’est ainsi que j’ai appris à accepter mes limites.»
«Aujourd’hui, je vois toujours le verre à moitié plein et pas à moitié vide, ce qui fait rire mon compagnon. Je tiens cela de ma mère. C’est d’elle que j’ai reçu le plus de soutien pour surmonter mes dépressions. Elle ne s’est jamais appitoyée sur mon sort mais ne m’a jamais laissé tomber. Malheureusement, elle est décédée il y a quelques années.
Faire partie d’un groupe d’entraide? Très peu pour moi! Vous vous retrouvez avec des personnes qui ressassent leurs pensées dépressives. Non merci! J’ai recherché la compagnie de personnes qui se sentaient bien dans leur peau. Je me suis inscrite dans un club de personnes veuves et de célibataires. Je m’y suis fait des amis qui m’ont, en quelque sorte, forcée à ne pas rester enfermée chez moi. Nous allions ensemble au théâtre, nous balader ou faire du tennis. Cela m’a beaucoup aidée à l’époque.»
«Je profite aujourd’hui des petites choses de la vie quotidienne et je ne veux plus tout avoir. Même si la société nous propose chaque week-end des tonnes d’activités que nous ne pouvons manquer sous aucun prétexte. Je suis indépendante et j’ose désormais dire que je n’ai rien fait du week-end par exemple. Il m’a effectivement fallu un temps fou avant de pouvoir avouer ce genre de chose sans culpabiliser. Aujourd’hui, je n’ai plus honte de dire haut et clair que je me la suis coulé douce le week-end en bouquinant, en profitant du soleil, en faisant du jogging, du lèche-vitrine…»
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