L’application de crèmes ou de sprays topiques contenant des anesthésiques tels que la lidocaïne et la prilocaïne permet parfois, en désensibilisant le pénis, de retarder l'éjaculation. Mais ces anesthésiques topiques sont souvent difficiles à doser et peuvent provoquer un engourdissement du pénis, qui nuit à la qualité de l’érection, voire qui empêche l’éjaculation. Par ailleurs, ces crèmes peuvent également avoir un effet anesthésiant sur la partenaire, ce qui peut donc perturber son plaisir et l’empêcher d’atteindre l’orgasme.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Esther Hirch, sexologue clinicienne et sexoanalyste.
L’éjaculation précoce est parfois traitée par antidépresseurs, des médicaments qui ont, comme effet secondaire, de retarder l’éjaculation. Néanmoins, ces médicaments ont aussi d’autres effets secondaires. Par ailleurs, ils doivent être pris en continu et ne sont efficaces qu’après deux à trois semaines de prise. Par ailleurs, prescrire un antidépresseur à dose classique, en dehors de toute dépression, n’a pas de sens médicalement parlant.
La dapoxétine est le premier et seul médicament à avoir une indication spécifique pour l’éjaculation précoce.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Esther Hirch, sexologue clinicienne et sexoanalyste.
Pour traiter l’éjaculation précoce, il faut d’abord apprendre à connaître son corps. Le patient doit reconnaître ses phases d’excitation. Cette attention à ses sensations lui permettra de ne plus se laisser «surprendre» par ce point de non-retour, à partir duquel il ne peut plus retenir son éjaculation. Ce travail s’effectue en général avec l’aide d’un sexothérapeute ou d’un kinésithérapeute sur base d’exercices corporels. La respiration abdominale, tout comme le fait de mieux contrôler les muscles du bassin, vont permettre d’améliorer la qualité des rapports et de retarder l’éjaculation.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Esther Hirch, sexologue clinicienne et sexoanalyste.
L’approche psychothérapeutique peut être utile pour mieux comprendre les causes psychologiques de l’éjaculation précoce. Les thérapies cognitivo-comportementales permettent de gérer les stratégies de pensée qui mènent parfois à l’éjaculation précoce.
La sexoanalyse permet de travailler les fantasmes et l’imaginaire érotique, une dimension essentielle de la sexualité. Il s’agit d’une thérapie individuelle.
Lorsque l’éjaculation précoce est cause ou conséquence de problèmes relationnels avec la partenaire, une thérapie de couple peut également être envisagée.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Esther Hirch, sexologue clinicienne et sexoanalyste.
La sexualité humaine est au confluent de multiples facteurs: psychologiques, physiologiques, sociaux. C’est pourquoi l’éjaculation précoce nécessite une prise en charge multidisciplinaire, capable d’englober ces différents aspects, à la fois corporels (approche sexocorporelle) pour apprendre à moduler l'excitation, et psychologiques (approche sexoanalytique). Dans certains cas, un appui médicamenteux permettra de débloquer la situation, de faciliter la thérapie et de rétablir la confiance en soi.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Esther Hirch, sexologue clinicienne et sexoanalyste.
L’éjaculation précoce est parfois traitée par antidépresseurs, des médicaments qui ont, comme effet secondaire, de retarder l’éjaculation. N...
Lire la suiteL’application de crèmes ou de sprays topiques contenant des anesthésiques tels que la lidocaïne et la prilocaïne permet parfois, en désensibilisant le pénis, de retarder...
Lire la suiteL’approche psychothérapeutique peut être utile pour mieux comprendre les causes psychologiques de l’éjaculation précoce. Les théra...
Lire la suitePr Dirk Michielsen, service d’Urologie, UZ Brussel
Dr Esther Hirch, sexologue clinicienne et sexoanalyste
Cancer de l'estomac
Covid-19
Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA)
Greffe d'organes
Leucémie myéloïde chronique
Mélanome
Oeil infecté, irrité ou sec
Vessie hyperactive