Les antiémétiques, dits aussi anti-vomitifs, sont des médicaments qui luttent contre les nausées et les vomissements. Ils agissent notamment sur la contraction des muscles de l'oesophage et de l'estomac.
Les antispasmodiques soulagent les crampes abdominales.
Le paracétamol lutte contre la fièvre, les maux de tête et les courbatures.
Tous les médicaments peuvent provoquer des effets secondaires et avoir des contre-indications. Il importe de lire la notice et de respecter la posologie. Il ne faut pas les prendre plus de quelques jours ni les administrer à un enfant sans avis médical.
C'est la première mesure à prendre quand on fait une gastro-entérite. Un adulte doit boire un à deux litres d'eau par jour, soit l'équivalent de 8 à 16 verres d'eau.
Dès le début de la diarrhée et/ou des vomissements, il est vivement conseillé d'administrer des solutions de réhydratation orale (en vente libre ou sur prescription médicale) aux nourrissons et aux enfants en bas âge. L'allaitement ne doit pas être interrompu.
La caféine est plutôt irritante pour le tube digestif, mais le cola aide à calmer les nausées. Si on en boit, mieux vaut le dégazéifier, par exemple en tournant avec une petite cuillère.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Olivier Dewit, gastro-entérologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).
Une accélération du mouvement péristaltique (mouvements musculaires qui permettent l'avancée des aliments dans le tube digestif) peut provoquer de la diarrhée. Certains médicaments anti-diarrhéiques ralentissent le mouvement péristaltique et sont donc indiqués dans le traitement de la diarrhée d'origine non infectieuse (intestin irritable, diarrhée suite à la prise d'antibiotiques, sauf en cas de Clostridium difficile).
Toutefois, dans le cas d'une gastro-entérite d'origine infectieuse (virale, bactérienne ou parasitaire), la diarrhée ne doit pas être à tout prix empêchée. N'oublions pas que, tout comme les vomissements, il s'agit d'un mécanisme de défense naturel: le corps cherche à expulser les micro-organismes pathogènes, responsables de la maladie. Les premiers jours, mieux vaut donc "laisser faire la nature".
Article réalisé avec la collaboration du Dr Olivier Dewit, gastro-entérologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).
Notre système digestif contient pas moins de 100.000 milliards de bactéries, de plus de 500 espèces différentes. Il y a de bonnes bactéries, essentielles au bon fonctionnement de notre organisme, et d'autres qui peuvent provoquer des maladies. Tant que les premières sont majoritaires, tout va bien. Mais si le nombre de mauvaises bactéries augmente, des problèmes de santé apparaissent.
Selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), un probiotique est un micro-organisme (bactérie, levure...) vivant qui, ingéré en quantité suffisante, procure un bénéfice santé. Les principaux représentants de la famille des bonnes bactéries sont les Bifidobactéries et les Lactobacilles.
Dans le domaine des probiotiques, une souche n'est pas l'autre. Il vaut mieux utiliser celles qui ont été étudiées et dont l'efficacité a été scientifiquement prouvée pour prévenir et traiter la diarrhée. La levure Saccharomyces boulardii est de loin le micro-organisme dont l'efficacité dans la diarrhée chez l'enfant a été la plus étudiée. Le S. boulardii réduit le nombre de bactéries pathogènes responsables de gastro-entérites et/ou agit contre les toxines qu'elles libèrent. Ce qui a pour effet de diminuer le phénomène d'inflammation et, par conséquent, la durée et la fréquence des diarrhées (*). Parmi les bactéries probiotiques, on peut citer quelques lactobacilles comme le Lactobacillus rhamnosus GG, et le L. reuteri.
Ces probiotiques sont disponibles en pharmacie, soit sous forme de compléments alimentaires, soit en médicaments. Les médicaments offrent une meilleure garantie tant en termes de qualité que de quantité.
(*) Y. Vandenplas et al., Saccharomyces boulardii in childhood, in "European Journal of Paediatrics", pp 253-265, vol. 168, n°3, mars 2009.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Olivier Dewit, gastro-entérologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).
Les antibiotiques ne sont indiqués que dans certaines formes bien particulières de gastro-entérites bactériennes. Leur objectif est de diminuer la durée des symptômes et de limiter les risques de contagion, notamment dans les crèches. Cependant, dans la majorité des cas, ils ne sont pas nécessaires (1).
Article réalisé avec la collaboration du Dr Olivier Dewit, gastro-entérologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).
(1) A. Guarino et al., Recommandations de la Société européenne des maladies infectieuses pédiatriques pour la prise en charge de la gastro-entérite aiguë chez l'enfant, in "Journal of Pediatric Gastroenterology and Nutrition", pp 114-118, vol.46, suppl. 2, mai 2008.
Les rotavirus sont une famille de virus responsables d'un grand nombre de gastro-entérites sévères chez les bébés. 98% des enfants de moins de deux ans ont fait au moins une infection à rotavirus (RVGE). A cause d'elle, 3.000 bébés sont hospitalisés chaque année en Belgique. Or, il existe un vaccin oral, sous forme liquide, qui protège efficacement contre la plupart des souches du rotavirus. Il peut être administré à partir de six semaines. Les trois doses doivent être espacées d'un à deux mois. Le vaccin contre le rotavirus n'est pas obligatoire, mais il est recommandé et remboursé par la mutuelle.
Article réalisé avec la collaboration du Dr Olivier Dewit, gastro-entérologue aux Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles).
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Jessica Wouters, diététicienne-nutritionniste et spécialiste des enfants au centre Dietconsult, à Bruxelles.
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